ALGER- Le ministre de Commerce, Mohamed Benmeradi, a annoncé jeudi à Alger que son département s’attelait à élaborer plusieurs lois et décrets visant à assurer davantage de protection au consommateur, ajoutant que « ces derniers seront prochainement annoncés », selon un communiqué du ministère.
Le ministre a indiqué lors d’une audience accordée au président de la fédération Algérienne des Consommateurs (FAC), Zaki Hariz, que « des commissions s’attèlent à élaborer une série de lois et de décrets qui s’inscrivent dans le cadre de la protection du consommateur » affirmant que « ces textes seront prochainement annoncés », précise la même source.
Il a, en outre, appelé le partenaire professionnel à poursuivre les compagnes de sensibilisation et l’action de proximité en vue de protéger le consommateur et promouvoir l’économie nationale, à travers la conjugaison des efforts de professionnels et de l’administration », soulève le communiqué.
M. Benmeradi a souligné l’importance de telles rencontres, à travers lesquelles le ministère tend à consolider les canaux de dialogue et de concertation entre les différents partenaires, mettant l’accent sur « la priorité » des activités visant à protéger le consommateur.
M. Hariz a, pour sa part, indiqué que la fédération avait présenté une série de propositions depuis sa création en 2011. Il a également suggéré au ministre, lors de cette rencontre, plusieurs propositions concernant la protection du consommateur.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des rencontres de concertations organisées avec les partenaires professionnels.
Le référendum sur l’indépendance du Kurdistan « constitue un danger sur la sécurité de la région »
ALGER- L’ambassadeur Irakien à Alger, Abderrahmane Husseini a affirmé jeudi que le gouvernement central à Baghdad « prendra des mesures constitutionnelles et juridiques à l’encontre de toute partie ayant participé ou contribué à l’organisation du référendum sur l’indépendance du Kurdistan irakien », ajoutant que ce référendum « constitue un danger sur la sécurité et entrave les efforts de la communauté internationale pour la lutte antiterroriste dans la région ».
« Des mesures constitutionnelles et juridiques seront prises à l’encontre de toute partie ayant participé à l’organisation du référendum », a indiqué l’ambassadeur irakien concernant la position du gouvernement de son pays vis-à-vis du référendum organisé au Kurdistan.
« Ce référendum entrave les efforts de la communauté internationale pour la lutte antiterroriste, notamment le combat contre Daech » et constitue également « un danger sur la sécurité dans la région », a-t-il ajouté.
M. Husseini a souligné que « les citoyens Kurdes sont libres de se déplacer de et vers le Kurdistan par voie terrestre ou aérienne », ajoutant que « les Kurdes sont de véritables acteurs dans le gouvernement irakien et y occupent des postes clés ».
« Le fondement des Etats sur la base de l’appartenance ethnique est révolu et ne correspond pas au système international moderne », a précisé le diplomate, indiquant que « la communauté internationale a reconnu l’illégalité du référendum, refusé ses résultats et soutenu l’unité de l’Irak à l’instar de la Ligue arabe (22 pays), l’Organisation de la coopération islamique (57 pays), l’Organisation des pays non-alignés (120 pays), le Conseil de sécurité de l’ONU et bien d’autres pays tels que les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France, la Russie et la Chine ».