Une nouvelle semaine débute et tous les regards se tournent vers le ciel. Le temps va-t-il enfin se stabiliser ou faudra-t-il encore composer avec des conditions pluvieuses ? Voici le bulletin météo du jour avec les prévisions détaillées.
Le bulletin météo pour ce dimanche 9 février annonce des précipitations sur plusieurs wilayas de l’Est du pays. Pendant ce temps, l’Ouest et le Centre connaîtront un ciel partiellement nuageux, avec des éclaircies par moments.
Côté températures, les régions intérieures restent plongées dans un froid hivernal persistant. Durant la nuit et la matinée, le thermomètre oscillera entre -2 °C et -5 °C, avec des risques de gel. Au cours de la journée, des températures plus douces se feront ressentir avec des valeurs comprises entre 13 °C et 19 °C.
🟢 À LIRE AUSSI : Logement : de nouvelles mesures pour relancer les projets en retard
Sur les zones côtières, la matinée débutera entre 4 °C et 7 °C, avant de voir le mercure grimper jusqu’à 17 °C ou 20 °C durant la journée. Les régions du Sud bénéficieront d’un temps ensoleillé, avec des températures oscillant entre 19 °C et 33 °C.
Cependant, des vents puissants, pouvant atteindre 40 km/h, risquent de compliquer les conditions dans certaines zones désertiques. À noter que des rafales atteignant 30 km/h sont également attendues sur les régions du Nord.
Records de température en 2023-2024 : le réchauffement climatique s’accélère-t-il ?
Les années 2023 et 2024 marquent un tournant alarmant dans l’histoire du climat. Les températures battent des records et les scientifiques s’inquiètent d’une possible accélération du réchauffement climatique, dépassant les prévisions initiales.
Avec une température moyenne de 14,98 °C, soit 1,48 °C au-dessus des normales préindustrielles, 2023 devient l’année la plus chaude jamais enregistrée. Un seuil critique semble avoir été franchi.
Les projections pour 2024 annoncent une situation encore plus préoccupante. Pendant plusieurs mois, les températures ont dépassé le seuil de 1,5 °C de réchauffement, laissant entrevoir un nouveau record annuel.
El Niño : un facteur aggravant mais insuffisant
Le phénomène El Niño, apparu à la mi-2023, réchauffe certaines zones de l’océan Pacifique, accentuant la hausse des températures. Toutefois, son influence ne suffit pas à expliquer cette situation. Malgré l’affaiblissement d’El Niño, les températures restent élevées. Ce constat pousse les scientifiques à rechercher d’autres facteurs contribuant à cette anomalie thermique.
La récente réduction de la pollution maritime pourrait paradoxalement jouer un rôle dans cette hausse des températures. Une pollution moindre signifie une réduction des particules en suspension, qui contribuent habituellement à la formation de nuages réfléchissant une partie du rayonnement solaire vers l’espace.
🟢 À LIRE AUSSI : Batna : Appel aux agriculteurs pour développer la culture d’arbres fruitiers résistants
Une étude publiée dans Science met en évidence cette diminution de la couverture nuageuse et son impact sur le climat. Toutefois, cet élément seul ne suffit pas à expliquer l’ampleur du réchauffement observé.
Les scientifiques craignent l’émergence d’un cercle vicieux : des températures plus élevées réduisent la formation des nuages, ce qui intensifie encore le réchauffement climatique. Si cette boucle de rétroaction se confirme, elle pourrait accélérer le changement climatique à un rythme bien plus rapide que prévu, rendant les projections actuelles trop optimistes.
Quelles sont les perspectives et les implications futures ?
Les climatologues s’efforcent d’intégrer ces nouvelles données dans leurs modèles pour affiner leurs prévisions. Selon l’Organisation météorologique mondiale, il existe 93 % de chances qu’une des cinq prochaines années devienne la plus chaude jamais enregistrée.
Si le réchauffement climatique entre dans une phase d’accélération, les conséquences anticipées pourraient survenir bien plus tôt que prévu. Cette réalité impose une réponse climatique plus urgente et des actions immédiates pour limiter l’impact de cette crise planétaire.