La moudjahida Oumdjilali Belhadj, dite Leïla Mekki est une militante anticolonialiste, communiste, nationaliste, féministe et culturelle, elle est morte, dans la nuit du 25 au 26 juillet 2018 à l’âge de 93 ans.
Son mari Mekki Bachir, enseignant et militant communiste lui assurera une éducation politique et culturelle. Au déclenchement de la Guerre de Libération nationale, elle se retrouvait aux avant-postes, dans ce qui était appelé «le maquis rouge». En 1949 elle intègre le parti communiste algérien (PCA), et participe activement à la grève historique des dockers d’Oran, elle s’élève contre la guerre du Vietnam et l’arrestation des syndicalistes.
A la fin de sa vie, elle désirait se rapprocher des jeunes pour leur passer le flambeau. Dans un communiqué, les représentants de l’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ) rendent hommage à cette femme qui, selon leurs mots, était «courageuse, engagée, déterminée et qui porte une grande confiance en la jeunesse algérienne afin de relever le défi et de continuer la lutte pacifique pour la construction d’un Etat de droit et de justice sociale».