La moudjahida Ouiza Zamoum, veuve du moudjahid Ali Zamoum, a rendu l’âme à l’âge de 86 ans à Ighil Imoula, Tizi Ouzou, a-t-on appris du ministère des Moudjahidines et des Ayants-Droit, qui a présenté ses condoléances à sa famille.
Dans son livre « Thamurth Imazighen – Terre des hommes libres », Ali Zamoum raconte comment Karim Belkassem lui a remis le premier communiqué, rédigé par Boumediene et Didouche, pour l’imprimer sur une machine à écrire confiée par le journaliste Mohamed Lachachi.
Le parcours du moudjahid et militant d’Ali Zamoum
Ali Zaamoum, né en 1933 et décédé en 2004, fut un militant du mouvement pour l’indépendance. Il a été emprisonné en 1953 pendant un an avant d’être libéré. Après le déclenchement de la révolution, il a été parmi les premiers révolutionnaires aux côtés de son frère, le colonel Mohamed Salah Zamoum, commandant de la quatrième wilaya.
Arrêté en février 1955 lors d’un affrontement avec l’armée française, Ali Zamoum a été condamné à mort. Il partageait sa cellule avec le martyr Ahmed Zabana et a pu transmettre un dernier message à sa famille avant son exécution, et malgré son emprisonnement jusqu’à l’indépendance, il a continué à servir sa nation dans diverses fonctions. Et aux côtés de son épouse, Ouiza, Ali Zamoum a fondé l’association « Tagamat – Fraternité » pour aider les habitants de la région jusqu’à sa mort en 2004.
La vie d’Ali Zamoum et son épouse, qui vient de décéder est un témoignage de dévouement et de sacrifice pour la liberté de l’Algérie. Leur héritage perdure à travers les générations, rappelant l’importance de l’engagement pour une cause juste.