Eliette Loup, militante et amie de la révolution algérienne, est décédée à l’âge de 89 ans. L’annonce a été faite par le ministère des Moudjahidines et des Ayants-droit.
En effet, sur son compte Facebook, le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a annoncé la mort d’Eliette Loup, la militante et amie de la révolution algérienne.
« Avec la disparition de cette icône, l’Algérie perd une fervente militante de la cause nationale, qui était armée de l’espoir de la victoire et de la conviction de briser le joug colonial », dit le ministre des Moudjahidines.
Qui était Eliette Loup, l’amie de la révolution algérienne
Né à Birtouta en 1934, Eliette Loup était militante du PCA, Parti communiste algérien. En 1957, elle a été arrêtée puis torturée à la Villa Sésini par les forces coloniales.
Présentant ses condoléances, le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droit revient sur cet épisode, « Subissant les pires tortures à la Villa Susini et endurant de longues souffrances dans les geôles coloniales, Eliette Loup, n’a pas renoncé à ses principes jusqu’à la libération de l’Algérie qu’elle n’a eu de cesse de porter dans son cœur, fière de son Histoire et de son combat pour le triomphe des valeurs et des principes », écrit Laid Rebiga.
LIRE AUSSI : Tremblement de terre en Algérie : une wilaya secouée ce 28 octobre
En 1958, elle est condamnée devant le tribunal militaire coloniale à 3 ans de prison pour « atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat et participation à une entreprise de démoralisation de l’armée ». Après sa libération, Eliette Loup a été placée en résidence surveillée à Rennes.