Le président (démissionnaire) de la fédération algérienne de football, Charaf-Eddine Amara, a accordé des déclarations aux médias lors de la soirée d’hier. Il a eu l’occasion d’éclaircir plusieurs choses et mettre les points sur les i sur quelques sujets, en ce qui concerne notamment les dernières déclarations de Djamel Belmadi qui ont fait réagir la Fecafoot, son avenir ou encore le dossier formulé par la FAF à la Fifa concernant l’arbitrage vicieux de Gassama.
D’emblée, le président de la FAF parle de la déclaration de Djamel Belmadi lors de sa dernière sortie médiatique, où il a descendu en flammes l’arbitre gambien Bakary Gassama. Une déclaration qui a fait réagir la Fédération Camerounais de Football. À travers un communiqué officiel, elle menace de porter plainte contre le sélectionneur national à la commission d’éthique de la Fifa. «Les déclarations de Djamel Belmadi ont été mal comprises. Le coach n’a jamais abordé le sujet du Cameroun, il parlait juste de l’arbitrage qui était vicieux durant notre rencontre», dira-t-il, avant d’enchaîner :«Eto’o est un ami à moi, on ne doute pas de l’honnêteté du Cameroun durant le match. Nous avons seulement parlé de l’arbitrage et je dis à Eto’o qu’il ne faut pas oublier notre soutien au dossier du Cameroun pour abriter la dernière CAN », défend Amara Belmadi.
Le premier homme à la première instance du football national évoque le dossier de la FAF formulé à la commission d’arbitrage de la Fifa. «Pour l’instant, on attend une réponse de la FIFA. Nous avons formulé notre dossier et nous verrons bien ce que ça va donner.», révèle-t-il. Il est à rappeler que l’instance international a étudié le recours de la FAF, qui a été introduit juste après le match face au Cameroun, le 21 avril dernier, et devrait prononcer sonverdict dans quelques semaines, mais, en revanche, la FAF n’a reçu aucune notification à propos du dossier formulé à la commission d’arbitrage de la Fifa il y a environ deux semaines.
Parti pour rester ?
Après l’élimination de la sélection nationale de la prochaine coupe du monde au Qatar, Charaf-Eddine Amara a annoncé dans la foulée sa démission de la présidence de la FAF. Une démission qui n’a toujours pas été actée. Il poursuit ses fonctions le plus normalement du monde, en attendant la tenue de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire du bureau fédéral.
«Partir ou rester ? On en saura plus à l’issue de la prochaine assemblée générale ordinaire », s’est-t-il contenté de dire. Reste à savoir maintenant s’il ira jusqu’au terme de son mandat ou bien il cédera sa place à un autre. Mais selon des indiscrétions, il serait revenu sur sa décision de démissionner et est parti pour rester.
«Les critiques ne m’importent pas, je demande seulement qu’elles soient objectives. », a-t-il conclu.