«Les étrangers et les Algériens résidant à l’étranger doivent déclarer toute somme supérieure à 1000 euros à l’entrée du territoire et prouver à la sortie que le change a été fait à la banque.» Seulement, souligne-t-elle, «le collègue qui a déposé l’amendement a demandé à ce que les Algériens résidant à l’étranger ne soient pas concernés, et que la disposition soit spécifique aux étrangers seulement». Lors du vote de la loi, un rectificatif sur feuille volante précisait que la décision était «strictement destinée aux étrangers», nous fait-elle savoir.
Il nous a été expliqué ensuite qu’un étranger (et non pas un émigré) doit présenter à la sortie du territoire national, un relevé bancaire qui prouve qu’il a bel et bien effectué le change des devises au taux officiel. En outre, cette obligation est appliquée, uniquement, lorsque cet étranger est en possession d’une somme égale ou supérieure à 1000 euros. Encore une fois, le député précise que «c’est une obligation appliquée seulement aux étrangers».
Les émigrés, qui se disaient «lésés par rapport aux pays voisins; doivent être rassurés en sachant qu’ils ne seront en aucun cas soumis à cette vérification par la police des frontières». Autre point expliqué par nos interlocuteurs, est que cet article est mis en place, surtout, pour contrôler le marché du change parallèle. Par ailleurs, l’article ne mentionne pas non plus que les étrangers doivent limiter leur budget d’entrer à 1000 euros. Toutefois, «ils doivent les déclarer à l’entrée et à la sortie du territoire et justifier de l’opération de change à la banque par la présentation d’un relevé bancaire», affirme Chafia Mentalechta.
Thanina Benamer