La Mouvement el Bina s’oppose fermement aux déclarations de la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, concernant une décision souveraine régissant les conditions et les modalités de l’hymne national, qu’il soit complet ou abrégé.
Lors d’une interview accordée à une chaîne de médias français, la ministre française a considéré que l’hymne national algérien était « hors du temps » et s’est étonnée de « la chronologie de cette décision ».
Le Mouvement el Bina, présidé par Bengrina s’est étonné des déclarations contradictoires de la ministre lors de son audition devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française, concernant la politique de Paris à l’égard de l’Algérie. En effet, elle avait déclaré qu’il était nécessaire de travailler pour que la relation avec l’Algérie soit « mutuellement bénéfique ».
Des déclarations provocatrices et inacceptables
Le Mouvement considère que les déclarations de la responsable française des affaires diplomatiques du gouvernement du président Macron sont provocatrices, inacceptables et constituent une violation flagrante des pratiques diplomatiques courantes. Elles violent clairement le principe du respect de la souveraineté des États et de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures. Par conséquent, nous réaffirmons notre rejet de toute forme d’ingérence étrangère dans la décision souveraine de notre pays.
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Ce même mouvement politique considère que de telles déclarations d’un responsable français, à ce niveau de représentation de la décision extérieure officielle, contredisent le volonté politique affirmée par le plus haut responsable de l’Élysée, qui a confirmé qu’il continuerait à « avancer » pour renforcer la relation entre la France et l’Algérie.
Le Mouvement el-Bina souligne l’importance de respecter la souveraineté nationale et le principe du non-ingérence dans les affaires internes des pays. Les décisions concernant l’hymne national relèvent de la compétence exclusive de chaque État, et il est inacceptable qu’un pays étranger tente de s’immiscer dans cette question.
Pour conclure, le Mouvement el Bina insiste sur la nécessité de renforcer les relations entre la France et l’Algérie sur la base du respect mutuel, de la coopération et de l’intérêt commun. Les déclarations provocatrices et inacceptables ne contribuent pas à la construction d’un dialogue constructif et à l’établissement de liens solides entre les deux pays.
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