La Turquie s’est hissée au premier rang des importateurs de gaz naturel liquéfié (GNL) algérien au cours du troisième trimestre de cette année. Selon un rapport de l’Unité de recherche en énergie basée à Washington, la Turquie a importé 0,93 million de tonnes de GNL algérien, soit une augmentation par rapport aux 0,88 million de tonnes du trimestre précédent.
La France arrive en deuxième position avec des importations de 0,88 million de tonnes au troisième trimestre, contre 0,75 million de tonnes au deuxième trimestre. Sur les neuf premiers mois de l’année, les importations françaises de GNL algérien ont atteint 2,44 millions de tonnes, en hausse par rapport aux 2,29 millions de tonnes de la même période en 2023.
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En parallèle, le rapport souligne une baisse de 27,7 % des exportations algériennes de GNL au troisième trimestre par rapport à la même période de l’année précédente, due principalement à une hausse de la consommation intérieure pendant la période estivale.
Les responsables de la recherche énergétique anticipent une reprise des exportations algériennes de GNL au quatrième trimestre, en raison d’une baisse attendue de la demande intérieure pendant la période hivernale. Ils expliquent que la baisse des exportations au troisième trimestre est saisonnière, liée à la hausse des températures et de la consommation d’électricité en été.
L’Algérie diversifie ses exportations de Gaz naturel : La Turquie prend la tête
En septembre dernier, l’Algérie a fourni 37,5 % des importations espagnoles de gaz naturel, soit 6,779 térawattheures de gaz naturel et 2,94 térawattheures de GNL. Bien que ces chiffres représentent une baisse par rapport à l’année précédente, l’Algérie reste le premier fournisseur de gaz de l’Espagne.
Sur les neuf premiers mois de l’année, l’Algérie a exporté un total de 93,97 térawattheures de gaz vers l’Espagne, consolidant ainsi sa position de principal fournisseur de gaz naturel du pays.
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En conclusion, les données sur les exportations algériennes de GNL révèlent une évolution notable de la clientèle, avec la Turquie qui s’impose désormais comme le premier importateur.
Si la France et l’Espagne conservent une place stratégique, les fluctuations des volumes exportés semblent être étroitement corrélées aux besoins intérieurs, reflétant ainsi une volonté de concilier la demande intérieure et les opportunités des marchés étrangers.
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