«Ces enfants peinent à communiquer avec leurs camarades ainsi qu’avec leurs maîtres, d’autres bégaient», a-t-on indiqué.
La scolarité de plusieurs dizaines d’enfants dans le cycle primaire ne serait pas une mission aisée cette année, notamment pour les élèves de la première année primaire.
Une telle problématique est posée avec acuité par les différentes unités de suivi de la santé scolaire rattachées à la direction de la santé scolaire. Dans leurs sorties organisées ces derniers jours, les conclusions de leurs rapports sont non moins inquiétantes en faisant état de près de 1000 élèves souffrant des problèmes liés à la déficience orthophonique. La majeure partie de ces chérubins, nécessitant une prise en charge adéquate, doivent subir de petits actes chirurgicaux devant aboutir à la dilatation de la langue, d’autres sont condamnés à supporter leur handicap à la fois irrémédiable et permanent tout au long de leur vie, le bégaiement.
A moins d’une toute petite correction, améliorant un tant soit peu la prononciation, à réaliser par les spécialistes, en l’occurrence les médecins orthophonistes. «Une telle problématique, qui n’a tout de même pas atteint la cote d’alarme, risque de perturber sérieusement la scolarité des enfants», indique un orthophoniste, expliquant que «ces enfants peinent tout de même à communiquer avec leurs camarades». Sur sa lancée, il a ajouté que «ces petites déformations, souvent héréditaires, d’autres venues avec leur naissance, ont un impact plus ou moins négatif vu qu’ils se retrouvent avec des difficultés dans la lecture». D’autre part, les mêmes examens effectués un peu partout dans les 585 écoles d’Oran «ont permis de situer le comportement général des élèves. En tout, ce sont près de 2 000 élèves turbulents qui ont été recensés. Ceux-là bénéficieront d’un traitement exceptionnel entrant dans le cadre de la prise en charge des élèves souffrant de certains problèmes», indique-t-on.
Les unités en charge du suivi de la santé scolaire ont, depuis la rentrée scolaire, réussi à examiner plus de 270 000 élèves, soit un taux de 81%. Ces sorties, certes obligatoires, sont sur un autre plan motivées par les résultats des examens effectués l’année ayant abouti à des révélations et des découvertes non moins fracassantes.
Dans toutes ces sorties intensifiées, les responsables locaux des deux secteurs, santé et éducation, visent à jauger le niveau de la propreté scolaire inscrite dans le cadre de l’éradication des maladies contagieuses comme les poux, la gale, etc. Comme elles portent dans leurs dimensions la mise en application des nouvelles dispositions adoptées par le département de Nouria Benghebrit visant essentiellement la refonte radicale de l’école algérienne en l’extirpant des forces du mal et des endoctrinements lambda quel que soit leur nature. La Dame de fer continue à résister aux coups bas orchestrés par ses détracteurs. Celle-ci est soutenue dans sa démarche par les progressistes et les modernistes qui ne cessent de plaider la nécessité de la réforme urgente et totale de l’école algérienne. Ceux-là continuent, eux aussi, à occuper tous les espaces leur permettant de s’exprimer librement, dont les réseaux sociaux, à commencer par Facebook.