Les lois sur la sécurité routière devront connaitre devront être révisée indécemment dans le but de durcir les sanctions à l’encontre des contrevenants au code de la route et ceux qui commettent des délits routiers.
C’est ce qu’a annoncé ce lundi 5 avril 2021 le délégué national à la sécurité routière Ahmed Nait El Hocine lors de son intervention sur les ondes de la chaine trois de la Radio nationale, précisant que le durcissement des sanctions prévoit, en effet, la révision à la hausse de certaines amendes et des peines de prisons.
L’intervenant a rappelé que c’est le chef de l’État lui-même qui a donné l’instruction lors d’un Conseil des ministres en février 2020, « pour le durcissement des sanctions à l’encontre des contrevenants au code de la route et qui mettent la vie des autres usagers en danger ».
Tebboune avait, rappelons-le demandé le « renforcement des procédures en coordination avec le ministère de la Justice contre les comportements criminels au volant, en particulier pour les transports collectifs et scolaires ».
Et pour mettre en œuvre cette instruction, le délégué national à la sécurité routière a annoncé qu’une commission a été installée, soulignant que « Le projet de révision de la loi 01-14 est presque achevé ».
« Des sanctions et des peines exemplaires »
« Les révisions apportées à cette loi interviendront donc dans le volet répressif prévoyant des sanctions et des peines exemplaires », d’autant qu’il y a « des gens qui, par leur comportement, mettent la vie des autres usagers en danger », selon le même responsable.
Dans le même contexte, il a mis en avant la nécessité de « prévoir également un dispositif légal spécial deux roues qui sont impliqués dans 20% des accidents de la route ». Ainsi, l’invité de la Radio a annoncé que « le durcissement des sanctions prévoit la révision à la hausse de certaines amendes et des peines de prisons pour les délits routiers ».
Le délégué a également évoqué « un fichier de contrevenants » qui sera constitué « grâce au fichier national des permis et le permis à points », et ce dans le but d’identifier les contrevenants multirécidivistes ».
Le point sur le permis à point
Pour ce qui est du permis à point, l’intervenant a expliqué que pour son lancement, il faut avoir un fichier national fiable, et c’est ce qui est en cours d’élaboration selon lui via la généralisation du permis de conduire électronique biométrique.
« Le fichier national des permis de conduire électroniques biométriques compte dans sa base de données plus d’un million 500 mille permis », a-t-il fait savoir.
Notant que la cadence de généralisation de ce permis de conduire a pris du temps, il explique que « c’est un travail qui est mené rigoureusement puisque nous disposons d’informations très fiables sur ce fichier ». Selon lui, « il y a des pays qui se sont précipité et qui ont eu des problèmes dans son application puisqu’il manquait des données dans le fichier ».