Au 1er janvier de 2019, l’Algérie comptait 43 millions d’habitants, contre 42,2 millions pour la même période de 2018, selon l’Office national des statistiques.
Dans l’hypothèse du maintien du rythme de croissance durant l’année 2019, sa population totale devrait atteindre 43,9 millions au 1er janvier 2020, selon l’ONS.
Par rapport à 2017, le nombre de naissances vivantes avait atteint 1,038 millions au 1er juillet de 2018, soit une baisse de 2% qui s’est traduite par une baisse du taux de natalité, lequel est passé de 25,40 pour mille à 24,39 pour mille entre ces deux périodes.
D’après les chiffres de l’ONS, la répartition par sexe s’est traduite par 104 garçons pour 100 filles.
Le recul du volume des naissances, en 2018, par rapport à 2017, est expliqué par l’augmentation de celui des décès, marqué par une augmentation significative.
Entamée depuis 2014, la baisse de l’effectif des mariages s’est maintenue quant à lui, en 2018. Les bureaux d’état civil ont enregistré 332.000 unions, soit près de 8.000 mariages de moins par rapport à 2017.
Concernant les divorces, les services du ministère de la Justice ont fait état de 65.690 ruptures d’unions en 2018, en stagnation par rapport à l’année d’avant.
L’ONS a d’autre part noté une stagnation en volume du taux de mortalité infantile pour la second année consécutive lesquels ont été de 21.846 cas en 2018, soit un recul de près de 400 décès par rapport à l’année précédente.
Prenant en compte une hypothèse d’indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants par femme et d’une espérance de vie à la naissance de 82 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, l’ONS prévoit que la population Algérienne se situer à 44,227 millions d’habitants en 2020, 51,309 millions en 2030 et 57,625 millions en 2040.