Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient, en effet, d’appeler à une session de rattrapage des épreuves du DEMS (Diplôme d’études médicales spécialisées), après les deux sessions déjà boycottées par les médecins résidents candidats à cet examen.
Le Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), a refusé de se conformer aux ordres du ministère, dévoilant que ce dernier n’avait pas respecté le calendrier des examens relatif à la première année du résidanat et le rattrapage des autres épreuves pour l’obtention du DEMS, compliquant davantage la situation.
Le Camra a notamment dénoncé une guerre psychologique visant à diviser les médecins résidents: «La tenue des examens de première année, ainsi que le DEMS n’est qu’une énième provocation qui vise à diviser les résidents. On dénonce l’attitude du ministère de l’Enseignement supérieur, qui n’a pas participé aux négociations et n’a pas fait d’efforts pour débloquer la situation ».
La même organisation affirme également qu’il ne peut pas y avoir d’examen sans une note officielle affichée aux niveaux des neuf facultés de médecine du pays, d’autant plus que les médecins résidents n’ont pas, comme l’exige la loi, un délai d’un mois devant eux pour pouvoir renforcer leur connaissance.
Pour rappel, les médecins résidents revendiquent l’annulation du caractère obligatoire du service civile, la dispense du service nationale, une meilleure formation et la révision du Statut du médecin résident.
Ilhame Boutheldji / version française: Rachel Hamdi