Comme chaque année à la veille de la fête de l’Aïd, les prix des fruits et légumes prennent des ailes. Sur l’ensemble des marchés les prix des denrées sont repartis à la hausse, comparativement à ceux pratiqués il y a encore quelques jours.
En effet, certains légumes comme les tomates, les poivrons, la laitue et les oignons, ainsi que la courgette, les navets et les haricots verts, produits nécessaires pour la préparation des plats traditionnels cuisinés à l’occasion de la fête de l’Aïd El Adha, enregistrent une forte flambée de leurs prix.
Viandes, légumes, jouets, vêtements : produits, dont on ne peut s’en passer, mais c’est chèr. Un simple tour au marché suffira pour voir comment à la veille de chaque événement vers les marchés religieux, les gens se précipitent pour les achats dont on ne peut s’en passer malgré la flambée des prix.
Comme à l’accoutumé
Et comme à chaque année, les commerçants ne laissent jamais passer une fête sans mettre leur grain de hausse sur leurs étals.
La laitue est cédée à 150 DA le kilo, la tomate à 150, les poivrons à 140, les courgettes à 200, la carotte à 100, l’artichaut à 200, les navets à 200, la pomme de terre à 70, les oignons à 50 et l’ail, encore tout frais, est cédé entre 70 et 85 DA.
Les prix des légumes, fruits, viandes et poissons ont battu tous les records. Le poulet vidé à plus de 400 DA le kilogramme, la pomme de terre 80 DA, frôlant par endroit les 100 DA/kg et la viande rouge à partir de 1 200 DA/kg, les prix des fruits ne sont pas en reste. La banane est cédée entre 190 et 250 DA, les pommes entre 200 et 400 DA auront été l’illustration d’un Aid éreintant pour les familles qui ont vu leur pouvoir d’achat fondre comme neige au soleil.
Face à ces conséquences du laisser-aller des départements du Commerce et de l’Agriculture, les Algériens vivent mal et voient leurs fêtes souvent gâchées par des frais supplémentaires et injustes.