Départ en retraite anticipée: Les explications de Benghebrit

Départ en retraite anticipée: Les explications de Benghebrit

La retraite anticipée et sans condition d’âge concerne les employés ayant introduit leurs dossiers avant octobre 2015.

Se prononçant sur la mesure relative à la retraite proportionnelle, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, était plus explicite en précisant que celle-ci profitera à tous les fonctionnaires ayant déposé leur dossier lors de la période allant jusqu’à octobre de l’année dernière. Elle a également fait part de la rencontre  qui aura lieu dès la prochaine rentrée scolaire avec les partenaires sociaux. «La demande de la retraite anticipée constituera, à l’avenir, l’objet d’un examen auprès des partenaires et organismes concernés», a fait savoir Mme Benghebrit, lors de sa visite, avant-hier, dans la wilaya de Tipasa. Une rencontre de laquelle découleraient des solutions à la problématique des départs à la retraite anticipée, qui représentent 96% chez le personnel enseignant. En effet, sur 15 000 départs à la retraite chaque année, 12 000 sont des départs anticipés.

Cette ruée «massive» sur le départ  à la retraite qui est un «droit» était à l’origine du déficit en matière d’encadrement pédagogique dont souffre le secteur. C’est ce qu’a souligné, d’ailleurs, Mme Benghebrit, en signalant que ses «services s’attendent durant la prochaine rentrée scolaire à enregistrer un manque d’enseignants en dessin et musique notamment, et qu’il sera procédé, en conséquence, au recrutement d’enseignants contractuels».

Le bac passerait de 5 à 3 jours

Cette visite était aussi une occasion pour revenir sur les résultats du concours de recrutement de 28 075 enseignants où la ministre a estimé que le taux des enseignants contractuels reçus à l’épreuve écrite dudit concours est de 45%, et ce, sur un total de 145 000 candidats devant passer l’épreuve orale. Evoquant les changements qui devraient être introduits à l’examen du baccalauréat à partir de l’année prochaine, la responsable du secteur de l’éducation a fait savoir qu’un atelier est programmé en juillet pour aborder cette question. «Des préparatifs sont en cours en vue de l’organisation d’un atelier national, en coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en tant que partenaire essentiel, ainsi que des autres partenaires sociaux, afin d’examiner les mécanismes de gestion des examens, susceptibles d’éviter tout problème à l’avenir», indique-t-elle. Et de révéler, dans le même contexte, qu’elle est parvenue, dernièrement, lors d’une rencontre l’ayant réunie avec les partenaires sociaux à «un accord sur la réduction de la durée des épreuves à trois jours au lieu de cinq». «Au moment où des différends ont été enregistrés sur d’autres points», a-t-elle ajouté. Ces points seront examinés par le groupe de travail, constitué dernièrement et dont la mission est de proposer des alternatives qui seront débattues durant cet atelier national, précise la ministre.