Département d’Etat : Progrès en matière de libertés en Algérie

Département d’Etat : Progrès en matière de libertés en Algérie

Les États-Unis d’Amérique semblent avoir une meilleure image de la situation politique en Algérie, notamment depuis la promulgation des nouvelles lois générées par les réformes engagées par le président de la République qui ont coïncidé avec ce qui est appelé « Le printemps arabe ». Il relève des progrès, même de façon relative dans certains secteurs, dans la situation des libertés, de la démocratie et des droits de l’Homme.

Dans son rapport mondial 2011 sur les droits de l’Homme publié jeudi, le département d’Etat US observe qu’en matière de liberté de la presse, « les journalistes et les caricaturistes politiques critiquent régulièrement le gouvernement », tandis que les partis politiques, y compris les partis islamiques, « ont accès à la presse indépendante dans laquelle ils expriment leur opinion ».

Concernant la participation des femmes dans la vie politique, le département d’Etat souligne que, conformément à la loi, le gouvernement a promu les droits politiques des femmes en encourageant une plus grande représentation féminine au sein des assemblées élues. Élaboré avant la tenue des élections législatives du 10 mai en cours, le rapport a salué la loi stipulant la représentation féminine à 30 % dans les assemblées élues.

Il est également souligné que l’accès à Internet est « généralement libre » à travers lequel des individus et des groupes expriment également leurs opinions.

Le département d’État US donne l’exemple des réseaux sociaux et le site Youtube où les citoyens algériens postent un grand nombre de vidéos par le biais desquelles « ils transmettent des informations et montrent des événements réels, expriment leurs opinions politiques et les réactions populaires » face aux événements qui se produisent dans le pays.

Abordant la lutte contre la corruption, le rapport, en précisant que le phénomène est toujours présent, rappelle que la loi algérienne prévoit des sanctions pénales de deux à 10 ans de prison pour corruption.

Il estime cependant que le gouvernement algérien « applique la loi anticorruption d’une manière plus efficace que les années précédentes pour traiter les affaires de corruption » dans le secteur public.