Une victoire associée à une contre-performance de l’USM Alger à Oran face au MCO, en quête de points pour se maintenir, offrira la troisième place aux Kabyles de Yemma Gouraya, contraints lors de la précédente journée à la défaite face au Khroub (2-1).
Avec un effectif à la recherche de la performance, la JSMB peut prétendre à une place au soleil. Ce ne sera pas un adversaire facile pour le club des Hauts Plateaux, postulant à un sacre (2e, 62 points) devant réussir le doublé cette saison.
En revanche, le MC Alger (1er, 53 pts), en pole position, accueillera une solide formation du MSP Batna, venue de la capitale aurésienne pour affronter le doyen des clubs en match au sommet de la dernière journée.
Les protégés de François Bracci, qui ont leur destin en main, doivent cravacher dur s’ils veulent dédier à leurs fans un sacre, qui leur est très cher, notamment après l’élimination des Verts aux portes de la Coupe d’Algérie.
Le coach français, confiant dans les chances pour la victoire, compte sur les potentialités physiques et tactiques de son groupe contre le MSPB qui a renvoyé le CAB refaire ses classes.
«C’est un match final contre une équipe de jeunes du MSPB très accrocheuse, mais on ne doute pas que le succès sera de notre côté grâce à l’ossature dont on dispose et qui est en mesure de finir la saison avec un autre sacre au palmarès du club», a-t-il déclaré.
«Face aux Batnéens, on ne doit pas penser au résultat des Sétifiens, d’autant qu’on est seulement à un pas du titre», a-t-il insisté.
Néanmoins, les Batnéens ne semblent pas être une proie facile, d’autant qu’ils comptent terminer la saison sur victoire aux dépens d’une grosse pointure qui dévoilera toutes ses cartes lors de ce match.
Soucieux de triompher pour la réputation de son équipe, le coach batnéen promet un grand match contre les Verts et un beau spectacle pour le public de l’équipe algéroise.
«Nous jouerons pour la victoire, car il s’agit d’un grand rendez-vous qui nécessite une mobilisation exceptionnelle. Notre image est mise à l’épreuve devant tout le monde», a affirmé pour sa part François Bracci.
Par Y. Bouarfa