Des chantiers anarchiques et des retards dans les travaux à Ouargla : Le ministre des Travaux publics demandé en urgence

Des chantiers anarchiques et des retards dans les travaux à Ouargla : Le ministre des Travaux publics demandé en urgence

Ouargla est aujourd’hui une ville où le désordre et le laisser-aller demeurent les seules particularités qui la caractérisent, malgré les milliards qui ont été injectés.

Plusieurs chantiers à ciel ouvert ont été lancés anarchiquement, en même temps, dans tous les coins de la ville d’Ouargla ces dernières semaines. Toutes les routes sont quasiment impraticables à cause des pseudo-opérations de construction, de réfection et d’entretien des chaussées qui rendent la circulation et les déplacements des véhicules et des piétons très difficiles, voire impossibles, et donnent l’image d’une ville presque sinistrée. En dehors de la RN49, tous les chemins qui mènent vers les quartiers et ruelles du centre-ville sont difficilement ou complètement inaccessibles.

Des Quatre chemins à la cité de Boughoufala, Beni Thour, Sidi Belaâbas, cité Bouzid, Chorfa, Sidi Abdelkader, Soukra, Rouissat, la Celisse jusqu’à Sahet Chouhada, Souk Lahdjar en descendant vers Hassi Boustane et Saïd Otba… bref, toutes les routes sont défoncées. Décapages, affaissements, fissurations, creux, réseau d’assainissement défectueux, chemins dégradés et d’autres bloqués pour des durées indéterminées, puisqu’aucune signalisation ou indication informative n’y a été déposée.

Ouargla est aujourd’hui une ville où le désordre et le laisser-aller demeurent les seules particularités qui la caractérisent, malgré les milliards qui ont été injectés dans l’amélioration du réseau routier et les revêtements bitumineux.

Habitants agacés

Les habitants, excédés par la situation catastrophique et insupportable des routes, réclament une intervention urgente du ministre des Travaux publics afin de trouver des solutions aux travaux qui n’en finissent jamais et qui rendent la vie très stressante pour les habitants. Ils s’interrogent sur l’utilité du paiement des vignettes automobiles pour avoir droit à une telle contrepartie.

Passerelles pour piétons… le rêve !

Pour les piétons, traverser la route est un tourment de plus, surtout au niveau de la RN 49 qui traverse le centre-ville et qui représente un véritable entonnoir où convergent des milliers de véhicules de tous types, et est connue pour sa forte fréquentation piétonne, les habitants exigent l’installation de passerelles le long de la route au niveau des Quatre chemins, à l’entrée de la station-service Moustfaoui à Souk Sebt et devant l’université, afin de permettre aux écoliers, aux étudiants et à tous les piétons de se déplacer vers l’autre côté de la route en toute sécurité, vu la dangerosité de traverser cet axe.

Absence de planification

L’implantation aléatoire et anarchique des chantiers, l’absence du suivi, le non-respect des délais et le manque de performance des revêtements bitumineux qui n’assurent guère la sécurité et le confort des usagers, vu l’état dégradé de certaines routes récemment réfectionnées, reflètent une programmation irréfléchie, une absence de planification, l’incompétence des équipes et le manque de coordination entre les différents acteurs de la société.

Les autorités, qui sont apparemment éblouies par le nombre effarant de chantiers implantés un peu partout, demeurent inertes face à la situation cauchemardesque que vivent quotidiennement les habitants de la ville qui souffrent le martyre en se déplaçant. La mise en œuvre des travaux de revêtements bitumineux vise normalement à offrir aux utilisateurs, qu’ils soient conducteurs ou piétons, des chaussées sûres, convenables et durables, ce qui est loin d’être le cas.

C G