Des étudiants tentent de reprendre le Hirak estudiantin à Alger

Des étudiants tentent de reprendre le Hirak estudiantin à Alger

Ce mardi 23 février, plusieurs étudiants sont descendus dans les rues d’Alger pour tenter de renouer avec le Hirak et réclamer la rupture avec l’ancien système. 

Toute en affirmant que, ce n’était pas une célébration du deuxième anniversaire du Hirak, les étudiants sont encore descendus dans les rues d’Alger, aujourd’hui, pour reprendre le Hirak  estudiantine, et lui donné un nouveau souffle, au lendemain du Hirak populaire qui a mobilisé des milliers, voire des millions de manifestants, dans la journée d’hier dans différentes wilayas d’Algérie.

Néanmoins, les services de sécurité ont été fortement mobilisés pour étouffer la marche, selon de nombreuses vidéos relayées sur les réseaux sociaux, une forte présence policière en tenue et en civil a été observée, accompagnée d’une surveillance aérienne via hélicoptères.

Malgré ce dispositif,  les étudiants ont brisé les restrictions sécuritaires pour manifester pacifiquement dans la capitale Alger, sous les cris « Hna Toulab Machi Irhab’, “nous sommes des étudiants, pas des terroristes”.

“Nous sommes sortis pour que vous partiez”

“Ce n’est pas une célébration, c’est une Révolution”, ou “Nous ne sommes pas sortis pour célébrer, nous sommes sortis pour que vous partiez”, ce slogan était le principal message brandi par les étudiants aujourd’hui.

Scandant les chants habituels du Hirak, les étudiants ont repris les anciens slogans hostiles au pouvoir en place : “État civil et non militaire”, ou encore “le peuple veut l’indépendance”, appelant à l’édification d’un véritable État de Droit ainsi que la construction de nouvelles institutions crédibles, et à une “transition démocratique” en Algérie.

“Notre marche est pacifique et nos revendications sont légitimes” ont scandé les étudiants, rejoints par de nombreux  simples citoyens.