“Les micro crédits octroyés à ces femmes vivant avec le VIH/Sida n’ont pas été qu’une réussite technique mais également une occasion de véhiculer une image positive et dynamique de personnes capables de participer activement dans leur communauté, loin des idées reçues les condamnant aussi bien médicalement que socialement”.
C’est en ces termes que le Dr Skander Soufi, le président d’AnisS devait résumer le bilan d’évaluation des visites sur terrain effectuées la semaine passée dans les localités de Echatt, Sidi Salem, Oued Deheb et Filfela (Skikda) auprès des femmes vivant avec le VIH et ayant bénéficié des micro crédits accordés il y a un an dans le cadre du Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), en partenariat avec la DAS et le Centre de Référence de prise en charge des IST/Sida de Annaba.
Ces femmes, en majorité sans revenus avec des orphelins à charge, se sont investies dans des ateliers de couture, coiffure et cuisine traditionnelle, ont réussi leur pari, et commencent même à rembourser leur dette ; ce qui va permettre d’augmenter le nombre des bénéficiaires. Cette évaluation sur le terrain a été effectuée par AnisS et la DAS, en présence du Dr Maged Chafik, conseiller régional pour le Moyen Orient et l’Afrique du Nord au PNUD, accompagné de Mme Salima Remmal, chargée de la société civile auprès de ce programme en Algérie, des représentants de la CNAC et de l’ANGEM. Une véritable leçon de volonté et de courage. Tel était le sentiment général des visiteurs de ces ateliers, qui ont tenu à féliciter les bénéficiaires.