ALGER- Les entreprises du secteur économique ont besoin de former leur personnel notamment dans le domaine technique afin de parfaire les connaissances acquises après l’obtention de leurs diplômes, ont souligné lundi à Alger des responsables de la formation lors d’un Salon national consacré à ce thème.
Le directeur de l’Institut de formation en électricité et gaz de Sonelgaz, Djebbar M’hidi, a indiqué lors d’une conférence de presse que « 2.500 stagiaires sont pris en charge en 2016 pour leur perfectionnement ou pour des formations d’intégration pour les nouvelles recrues ».
« On ne peut pas recruter un universitaire dans le domaine technique sans passer par la formation car c’est une exigence de sécurité pour l’employé, le client et le matériel et c’est suite à ces formations que les candidats sont employés », selon M. Djebar.
Il a précisé que « ces formations portent sur le management et sur le domaine technique pour répondre aux besoins de Sonelgaz qui forme aussi tous les agents de ses sous-traitants dans le domaine du gaz et de l’électricité, de l’informatique ou autres disciplines encore ».
« Nous formons aussi des employés dans le domaine des énergies nouvelles car dans les cinq prochaines années, il y aura de nouvelles centrales qu’il faudra gérer », a-t-il expliqué.
De son côté, la directrice du Centre de qualification et de recyclage de l’Etablissement national de la navigation aérienne (CQRENA), a déclaré que « les ingénieurs et les techniciens supérieurs subissent de nombreuses formations dans le domaine de l’aéronautique car il y a des équipement de surveillance de pointe dont le fonctionnement nécessite un personnel qualifié selon les recommandations de l’Organisation internationale de l’aviation civile ».
« 450 contrôleurs aériens et des techniciens, tous des nouvelles recrues, subissent des formations au centre de qualification », précise-t-elle.
En ce qui concerne la formation dans les grands domaines du développement économique, le directeur général de l’Ecole supérieure algérienne des affaires, Patrick Michelitti, a souligné que cette institution est engagée dans la formation continue à travers des MBA et des masters spécialisés en management de télécom, sur la supplay chain ((approvisionnement), le transport et la logistique ou encore le marketing digital et le e-commerce.
« Ce sont tous des secteurs de pointe tout comme ceux des industries pharmaceutique et des services », a-t-il ajouté.
Dans le domaine du bâtiment, le responsable de Kit construction, a expliqué que cette entreprise a signé un accord avec les promoteurs immobiliers pour former 500 agents spécialisés dans l’entretien des parties collectives des bâtiments « pour se charger de l’entretien des cités afin d’empêcher leur dégradation continue ».
Enfin, le commissaire du Salon national de la formation continue, Ali Belkhiri, a souligné que « Le transport arien, le secteur minier, le tourisme et l’industrie automobile sont autant de domaines qui recrutent et qui « ont donc besoin de former leur personnel pour bien produire et faire face à la concurrence ».
« Lors de ce Salon, nous avons mis l’accent sur la formation continue au profit du secteur économique même si toutes les instituions ont besoin de mettre à niveau les compétences de leur personnel », a indiqué M. Belkhiri.
Une quarantaine d’institution et d’écoles de formation ont participé à ce Salon qui se poursuit jusqu’au 8 février et lors desquels des candidats à la formation peuvent s’informer des diverses opportunités offertes.