Des Institutions internationales rassurées sur l’Algérie

Des Institutions internationales rassurées sur l’Algérie

Au moment où les indicateurs macroéconomiques suscitent des inquiétudes au sein de l’opinion publique et de la classe politique, les performances enregistrées par l’Algérie en termes de développement semblent être appréciées par les institutions internationales.

C’est le cas de la Banque Africaine de développement (BAD) qui, dans un récent rapport sur les objectifs du millénaire pour le développement OMD-ODD 2016 intitulé « vers une approche intégrée et cohérente du développement durable en Afrique », adopte une vision plutôt positive vis-à-vis de la situation de l’Algérie, voire souligne une « exception algérienne à l’échelle du continent africain ».

Dans son rapport, la BAD relèvera ainsi que plus de 3,4 millions d’emplois ont été créés entre 2001 et 2015 et le rythme de création d’emplois qui est de 3,6 %/an a progressivement réduit le chômage, passant de 27,3 % à 11,2 % au cours de la même période.

« Le gouvernement algérien met en œuvre plusieurs programmes de soutien à l’emploi en plus des interventions d’intégration professionnelle qui ont été lancées ces dernières années et qui ont déjà contribué à réduire considérablement la pauvreté », soulignent les experts de l’institution financière continentale, mettant en exergue qu’en Algérie, l’objectif de réduction de la pauvreté s’appuie sur des approches holistiques et intégrées dans plusieurs secteurs pour lutter contre la pauvreté en tenant compte de son caractère multidimensionnel.

Dans le détail, les rédacteurs du document que la BAD vient de rendre public cette semaine estiment que les réformes de ces dernières années en Algérie ont donné plus de résultats positifs dans el secteur de l’Agriculture et l’amélioration de la politique de sécurité alimentaire dans le pays.

« Dans le domaine de l’agriculture, des efforts ont été fournis pour améliorer les conditions de vie des populations rurales tout en réduisant les inégalités entre les villes et les campagnes au cours de la même période. Les programmes mis en œuvre ont non seulement visé directement la production agricole, mais ont également facilité l’accès au marché et la création de la valeur ajoutée à travers le développement des infrastructures, notamment le réseau routier et l’accès à l’énergie », est-il mentionné à cet égard.

Dans son ensemble, la stratégie de l’Algérie reflète suffisamment l’efficacité des « solutions intégrées aux problèmes de développement, conformément à l’appel contenu dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui associe l’atteinte des objectifs ultimes de réduction de la pauvreté et des inégalités à des programmes de création d’emplois et de croissance économique, au développement des infrastructures et à l’accès à l’électricité », relève-t-on dans le rapport de la BAD qui conclut que « l’Algérie a atteint sa cible de réduction de la pauvreté longtemps avant 2015 et ses efforts ont fait l’objet d’une reconnaissance internationale à travers l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en 2013 et 2015. »