Les photos et vidéos prises lors d’un mariage immortalisent les moments de liesse et de festivité. Or, suite à l’utilisation insensée de ces éléments, nombreux sont les nouveaux couples qui s’indignent quand ils sont surpris par la découverte des photos de leur mariage sur la toile.
Dans les salles des fêtes, les familles ne sont pas à l’abri des yeux indiscrets. Mais, ce qui est effroyable pour la plupart des familles algériennes, ce sont les caméras indiscrètes.
Filmées à leur insu, des familles ont exprimé leur ras-le-bol et, dans certains cas, ces affaires finissent devant un juge. Pour faire face à ce nouveau fléau, des gérants des salles de fêtes ont mis en place « une brigade anti-photo sans autorisation ».
Ainsi, ces garde-corps des mariés sont le rempart des nouveaux époux face aux caméras malintentionnées et non autorisées. « Nous sommes au service de la mariée. Nous n’autorisons aucune photo sans la permission de la mariée. Nos pancartes l’indiquent. » dit une jeune fille chargée de cette mission à la chaine El Bilad.
Elle poursuit, « Seule la mariée peut autoriser qu’on la prenne en photo. Des fois les gens sont compréhensifs. Des fois, ils nous insultent. » ajoute-t-elle.
Photos de mariage à l’insu des mariées : la solution des salles des fêtes à Jijel
Avec l’amplification de ce phénomène, des solutions créatives ont été imagées. En effet, dans une vidéo partagée sur Facebook, une salle des fêtes dans la wilaya de Jijel a montré l’arme qu’elle dégaine face aux « paparazzi des mariages algériens ».
Ainsi, un groupe de jeunes femmes distribuent des pochettes à l’entrée de la salle. Ces pochettes permettent d’utiliser le téléphone sans contrainte, mais, du côté du dos du téléphone, où se trouve la caméra, ces pochettes sont dotées d’un fragment noir qui limite l’utilisation de la caméra.
Les invitées doivent obligatoirement utiliser ces pochettes. Une solution créative pour faire face aux caméras indiscrètes lors des mariages. À noter qu’un système de sécurité renforce la fermeture de ces pochettes, pour dissuader ceux, ou celles qui s’entêteraient à prendre les mariés en photo sans leur autorisation.