Amel l’une des militantes interpellées hier, lors d’un rassemblement hier à 17h à la grande poste, au commissariat de Baraki, témoigne de leurs arrestations « Avant qu’on aie commencé ils ont commencé à embarquer les gens d’une manière violente, ils ont commencer à frapper nos camarades, nous, les filles, avons intervenu.« Raconte-t-elle. Les policiers leur ont répondu »vous voulez venir avec eux ? alors montez, rejoignez les.«
Montés au bord de la camionnette les policiers les ont emmenées au commissariat de Baraki, une fois là bas ils ont attendu trois heures avant le début des procédures. » Ils ont commencé a nous fouiller, les filles passaient une par une dans un bureau, on nous a totalement déshabillé. » Quand Amel a questionné de quel droit, on allait la déshabiller, elle a répondu que c’était » la procédure à faire. » Amel demande si elle peut au moins garder ses sous-vêtements, la réponse de la policière est venue comme une menace » non, sauf si tu veux rester pour une plus longue période.«
Amel commence à se déshabiller, elle demande si elle peut garder son pantalon au du moins juste le baisser, la réponse est non, elle doit l’enlever « elle m’enlève mon soutien-gorge et fouille ma poitrine. » Elle ajoute » elle m’enlève ma culotte et me demande d’écarter les jambes.«
Après un quart d’heure, elle me demande de me rhabiller. Amel dénonce ce qu’elles sont subies », c’était une forme d’humiliation dont on ne comprenait pas les raisons.«
Le site d’information interligne demande auprès d’un professionnel, Maitre Gacem Yacine si la « procédure » de déshabiller les interpellées, il affirme que c’est une procédure « illégale.«
M.A.Y