AÏD EL-ADHA 2023 – Dans un mois, jour pour jour (ou presque), les musulmans célébreront l’Aïd El-Kébir. Selon le calendrier grégorien, la fête du sacrifice devrait tomber entre le mercredi 28 juin et le vendredi 30 juin.
Et comme chaque fois à cette période de l’année, une question en particulier brûle les lèvres des Algériens : comment se procurer le fameux mouton de l’Aïd ? Une angoisse qui croît proportionnellement à l’augmentation des prix des bestiaux.
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Mais voilà, il semble que pour cette année, l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR) a trouvé la solution idoine. Il s’agit, tout bonnement, de permettre aux salariés du secteur public et privé d’acheter le mouton de l’Aïd par facilité et sans intérêts.
C’est le président de l’Algérienne des viandes rouges, Lamine Derradji, qui a fait l’annonce de cette nouvelle modalité de vente du mouton de l’Aïd lors d’une intervention sur la chaîne Echorouk News, le mardi 30 mai 2023.
Un premier versement de 20-25 %, un échéancier de 3-4 mois, 0% d’interêts
Le PDG d’ALVIAR a, ainsi, déclaré : « Nous avons déjà signé des conventions avec les œuvres sociales de plusieurs entreprises ainsi que d’autres entités publiques et privées pour la vente par facilité des moutons. » Il s’agit d’une formule qui ne comprend pas d’intérêts, précise-t-il.
Concernant la manière dont se déroule l’acte d’achat, L. Derradji explique que le citoyen qui désire acquérir un mouton par facilité devra d’abord effectuer un premier versement à hauteur de 20-25 % du prix de la bête. Ensuite, il bénéficiera d’un échéancier de 3 ou 4 mois pour régler les 75 % restant.
Du reste, cette expérience n’est pas la première en son genre. Le même responsable a fait savoir, que lors de l’Aïd el-Adha 2022, ALVIAR avait signé une trentaine de conventions avec des entités publiques et privées qui ont permis à 2500 salariés d’acheter un mouton par facilité et sans intérêts.
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Enfin, L. Derradji a annoncé qu’ALVIAR et le ministère de l’Agriculture accorderont des autorisations spéciales aux éleveurs pour leur permettre d’ouvrir des points de vente. Une démarche qui vise à « barrer la route aux intermédiaires qui sont souvent à l’origine de la hausse des prix. »
Il suffira à l’éleveur « de se présenter aux services agricoles de sa wilaya d’origine pour obtenir une autorisation spéciale lui permettant de déplacer son cheptel vers une autre wilaya de son choix », indique le PDG de l’Algérienne des viandes rouges.