Des négociations avec les autorités saoudiennes pour passer à 40.000 hadjis en 2017

Des négociations avec les autorités saoudiennes pour passer à 40.000 hadjis en 2017

IMG_20160823_182618.JPGORAN- Le ministre des Affaires Religieuses et des Waqfs, Mohamed Aïssa, a annoncé, mardi, à Oran, que des négociations sont en cours avec les autorités saoudiennes pour porter, l’année prochaine, le quota algérien des hadjis à 40.000 personnes.

« Nous sommes en négociation avec le ministère saoudien du Hadj pour augmenter, l’année prochaine, le quota algérien de hadjis à 40.000 personnes », a annoncé, Mohamed Aïssa, en marge du départ du 8ème contingent de pèlerins pour les Lieux Saints de l’Islam à partir de l’aéroport international Ahmed Ben Bella d’Oran.

Mohamed Benaïssa a souligné que la demande des Algériens pour le Hadj est en hausse d’année en année et que le quota actuel (30.000 hadjis) ne suffit plus. « Près d’un million de personnes se sont inscrits, cette année, pour le hadj. Les négociations en cours permettront d’augmenter le quota à 40.000 hadjis » a indiqué le ministre qui n’exclue pas à l’avenir l’organisation d’un « tirage au sort électronique », puisque la technologie actuelle le permet.

D’autre part, le ministre a averti que des sanctions sévères seront prises à l’encontre de tous ceux qui se rendent coupables de négligence vis-à-vis de la prise en charge des hadjis algériens aux Lieux Saints.

« Qu’ils soient cadres, gérants d’agences de voyages ou autres, ceux qui manquent à leur devoir vis-à-vis des hadjis algériens seront sévèrement sanctionnés, soit par le licenciement, soit par l’exclusion des futurs campagnes de hadj », a insisté le ministre, soulignant que « la prise en charge des pèlerins est un honneur et un devoir recommandé par les préceptes de l’Islam ».

Dans ce cadre, Mohamed Aïssa a rappelé la nouveauté pour la campagne hadj 2016 pour les algériens et consistant à accueillir les hadjis algériens à leur arrivée à l’intérieur même des enceintes aéroportuaires de la Mecque et de Médine par les représentants de l’office national du hadj et de la Omra afin de leur faciliter les démarches et autres procédures de police, de douanes, entre autres, et ce dans le but de mettre en place un encadrement et une prise en charge efficaces.

« Notre mission est d’accompagner et de faciliter toutes les démarches à nos hadjis, du début à la fin du rite, de leur départ à leur retour au pays », a-t-il indiqué, soulignant que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a de tout temps recommandé la meilleure des prises en charge pour les hadjis algériens et a, pour ce faire, mis en oeuvre tous les moyens nécessaires.

A une question de la presse concernant le rapport américain sur la liberté du culte en Algérie, Mohamed Aïssa a souligné que l’Algérie a pris acte avec satisfaction de la teneur de ce rapport, mais a souligné, néanmoins, que « l’Algérie n’a aucune leçon à recevoir en matière de libertés ».

S’adressant aux futurs hadjis, le ministre des Affaires Religieuses et des Wakfs les a exhortés d’être dignes de l’histoire de leur pays. « Soyez les ambassadeurs de votre pays et donnez une bonne image de la nation algérienne et de son Islam modéré qui préconise l’entraide et le respect d’autrui », a-t-il insisté.

Quelque 370 futurs hadjis, dont 240 d’Oran et 130 d’Aïn Temouchent ont pris le départ, mardi après midi, vers les lieux saints de l’Islam pour accomplir le rite du pèlerinage sur un vol d’Air Algérie.

Au total, 6.937, soit une moyenne de 280 hadjis par jour, prendront le départ d’Oran vers les Lieux saints. Ils sont des 14 wilayas de l’ouest du pays dont 450 passagers en provenance de Béchar et Tindouf et 820 passagers d’Adrar.

Pour rappel, 13 vols sont assurés par la compagnie nationale Air Algérie et 11 vols par la compagnie « Saudi Airlines », soit 24 vols au total.

Le premier vol a eu lieu le 18 août dernier.