Le CMC, Conseil National de la monnaie et du Crédit, a décidé aujourd’hui, de modifier la réglementation des changes en Algérie, et cela, dans le but d’apporter plus de facilitations au secteur de l’export hors hydrocarbures.
« Un projet de règlement modifiant et complétant le règlement n°07-01 du 3 février 2007 relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l’étranger et aux comptes devises », a été adopté par le Conseil National de la Monnaie et du Crédit, suite à une réunion qui s’est tenue aujourd’hui dimanche, le 28 mars 2021.
Cette modification, qui touche la réglementation des changes en Algérie, longtemps et vivement critiquée par les opérateurs économiques, vise en premier lieu à faciliter et à permettre le développement des exportations hors hydrocarbures.
Bonne nouvelle pour les exportateurs
C’est dans « le cadre d’une démarche globale d’actualisation du dispositif règlementaire » que cette modification s’inscrit, selon la banque d’Algérie et son gouverneur qui est également le président du CMC. Ces nouveaux amendements témoignent d’une « nouvelle dynamique d’impulsion des exportations hors hydrocarbures, ainsi que de la volonté de faire des start-up, un acteur destiné à jouer un grand rôle dans la relance de l’économie nationale. ».
Le but principal de cette promesse faite et finalement tenue, est avant tout de « promouvoir les exportations, notamment celles liées à l’économie de la connaissance », comme cela est indiqué par la banque d’Algérie. Plus concrètement, ces nouvelles mesures vont permettre aux « exportateurs de disposer de la totalité de leurs recettes d’exportations logées dans les comptes devises, pour les besoins de leur activité ».
Une autre bonne nouvelle pour les exportateurs, cette modification va également leur permettre de passer outre l’obligation des formalités de domiciliation bancaire en ce qui concerne « les exportations de prestations des services numériques ainsi que celles portant sur les prestations de services des start-up et des professionnels non commerçants ».
Les nouvelles mesures visent aussi, selon la Banque d’Algérie, à capter « les intervenants dans le domaine du commerce extérieur des services numériques et en ligne, ainsi que les professionnels non commerçants, en vue de leur intégration dans une démarche d’inclusion financière ».