A force de décréter des lois et de prendre des décisions réglementant ou interdisant carrément certaines activités qui ne sont souvent, d’ailleurs, que rarement appliquées sur le terrain, certaines personnes s’enhardissent de plus en plus à perturber sérieusement la quiétude des citoyens et même à mettre leur vie en danger.
C’est ce qui se passe dans les plages d’Ain El Turck où le problème auquel sont confrontés les estivants n’est autre que celui des jets-skis. Faisant fi de la réglementation et des règles élémentaires de sécurité, les pilotes de ces véhicules nautiques à moteur glissent à une vitesse folle et se livrent à de dangereuses exhibitions tout près des baigneurs, faisant craindre le pire et créant la panique, alors que la réglementation prévoit une distance de sécurité qui est de l’ordre de 300 mètres à partir du bord de la plage, au-delà de laquelle ces engins peuvent circuler en respectant aussi une distance de sécurité entre eux. Les baigneurs sont purement et simplement scandalisés par le comportement de ces fous de jets-skis.
«C’est un véritable plaisir de faire du ski nautique, mais ce plaisir peut causer la mort parmi les baigneurs, lorsque les consignes de sécurité ne sont pas respectées et c’est ce qui se passe d’ailleurs chaque année où ces engins heurtent mortellement des baigneurs.
Malheureusement, les autorités compétentes ne fournissent aucun effort pour appliquer la loi dans toute sa rigueur, afin d’épargner de tels accidents», explique un baigneur rencontré à Paradis-plage.
L’autre problème auquel sont confrontés les vacanciers est celui des espaces où des centaines de tables, de chaises et de parasols des plagistes occupent les premières places, ils imposent toujours leur loi, interdisant aux estivants d’installer leurs chaises et leurs tables pliantes devant leurs équipements qu’ils louent au prix fort pour une journée au bord de mer, considérant que ces espaces ne sont réservés que pour eux, et ce, malgré l’interdiction de ces pratiques faites par instruction du ministre de l’Intérieur.
Une famille empêchée d’installer sa tente de camping et son parasol devant les équipements d’un plagiste, s’est demandée à quoi servent ces instructions, lorsque ceux qui sont censés les mettre en application ferment les yeux et font la sourde oreille.
Il est aussi à noter que les tonnes d’ordures ménagères que nous avons évoquées dans deux de nos précédentes éditions, existent toujours à Paradis-plage. Manifestement, les élus des localités côtières et d’offrir un séjour agréable aux estivants ne semblent nullement inquiétés par l’ampleur de ce fléau qui représente des risques certains pour la santé des estivants, mais également une verrue de plus sur ces lieux de détente et de farniente.