Les parkings illégaux poussent comme des champignons à l’Hôtel des Finances, sis au chef-lieu de Relizane .
C’est le constat que nous avons établi lors d’une visite effectuée dans cette structure «Il n’y a pas un endroit où un oiseau peut faire la sieste», c’est par cette expression qu’un automobiliste a tenté de qualifier cette situation.
En effet, ce sont des jeunes généralement natifs de cette localité qui imposent leur diktat sur les automobilistes et ce, au su et au vu de tout le monde. Donc, pour garer sa voiture «tranquillement» et assurer sa sécurité, l’automobiliste doit payer 50 DA en contrepartie. Sinon il risque de voir son pare-brise cassé ou sa voiture endommagée.
«Que voulez-vous qu’on fasse, nous sommes obligés de payer» se lamente un automobiliste au marché hebdomadaire d’automobiles qui se tient tous les mardis. «Faut-il rester spectateur face à ce phénomène ?»
s’interroge-t-il. Autre problème : selon nos interlocuteurs, ce ne sont pas toujours les mêmes qui assurent la garde durant la journée. Par conséquent, il est fort possible de voir un autre jeune venir vous demander de payer le parking une seconde fois !
Pis encore, ces «agents» ne donnent aucun ticket qui prouve la légalité de leur travail. Les services concernés sont appelés à agir promptement et de manière «efficace» afin de trouver une solution à ce phénomène.
A. R.