Des risques de tsunami pèsent toujours sur l’Algérie, mais le pays dispose d’expérience et de moyens humains nécessaires pour faire face à toute éventualité, a déclaré jeudi à l’APS la représentante spéciale du secrétaire générale de l’ONU pour la réduction de catastrophes, Margareta Wahlstrom en visite à Alger.
« Des menaces de tsunami pèsent toujours sur les côtes algériennes, mais l’Algérie compte de nombreux experts, qui, en plus d’être connaisseurs de risques, sont capables de développer une approche locale à même de faire face à toute éventualité », a affirmé Mme Wahlstrom en marge d’une conférence sur les catastrophes naturelles, tenue jeudi à l’Ecole nationale de l’administration (ENA) à Alger.
Selon la représentante du SG de l’Onu, l’Algérie a réalisé des actions « très importantes » en matière de réduction et gestion des risques de catastrophes naturelles. « Aucun plan n’est parfait, toutefois, l’approche algérienne peut servir de model pour les pays voisins », a-t-elle souligné, appelant les autorités algériennes à partager leur expérience au niveau régional.
Les avancées de l’Algérie sont illustrées, rappelle-t-elle, par le renforcement de son cadre juridique notamment par l’adoption en 2004 de la loi relative à la gestion des risques naturels et l’intégration du mode de construction antisismique dans le secteur du bâtiment.
En termes de suggestions, Mme Wahlstrom qui effectue une visite de deux jours à Alger à l’invitation du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a plaidé pour davantage de formation et d’information en matière de risques au niveau locale.