La bande de malfaiteurs, dirigée par une femme, proposait des lots de terrain à bâtir fictifs dans l’Algérois contre des sommes d’argent allant de 450 à 600 millions de centimes. Les acheteurs, par centaines, s’adressaient à leurs arnaqueurs, croyant faire de bonnes affaires.
Huit présumés escrocs faisant partie d’un réseau de malfrats, auteurs de plusieurs arnaques, notamment vente de faux lots de terrains à bâtir, viennent d’être arrêtés et présentés devant le tribunal d’El Harrach par les gendarmes de la brigade Verte-Rive (Alger).
Selon la Gendarmerie nationale, une dame, chef de la bande de malfaiteurs, et un repris de justice figurent parmi le réseau.
Ces derniers et avec la complicité de six auxiliaires proposaient de faux lots de terrain à Bordj El Kiffan et ses environs, tout en utilisant, également, de faux documents officiels et administratifs, a ajouté le communiqué de la Gendarmerie nationale.
La parcelle de terrain, dont la dame était chargée de négocier le prix avec les victimes, variait entre 450 et 600 millions de centimes, poursuit le communiqué.
Après avoir surveillé de près les membres du réseau en question, les gendarmes enquêteurs de la brigade Verte Rive ont arrêté, il y a deux jours, les huit escrocs notoires.
Ils ont été présentés hier devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Harrach pour faux et usage de faux et escroquerie dont ont été victimes treize citoyens résidant à Alger et Ghardaïa.
Deux d’entre eux, dont le repris de justice, ont été placés sous mandat de dépôt, cinq sous contrôle judiciaire et la dame a été remise en liberté provisoire.
D’autre part, la Gendarmerie nationale a précisé que suite à des plaintes déposées par les victimes pour escroquerie contre les membres d’un réseau spécialisé dans la vente de lots de terrain à bâtir avec de faux documents administratifs, les gendarmes enquêteurs ont interpellé, au départ de l’enquête, deux membres de ce réseau, demeurant à Bordj El Kiffan, lesquels ont vendu des terrains à bâtir dans la commune de Bordj-El-Kiffan, tout en remettant à leurs victimes des actes de propriété et des autorisations de construction falsifiés, en contrepartie de sommes d’argent allant de 450 à 600 millions de centimes le lot.
Treize actes de propriété de lots de terrain et treize permis de construire falsifiés ont été saisis.
Les autres complices ont été interpellés au cours de l’enquête tandis que d’autres acolytes demeurent activement recherchés.