Face à la pénurie d’effectif et de main d’oeuvre, le Canada a ouvert ses portes avec un recrutement international pour remédier à ce problème omniprésent au Québec. Une solution aussi avantageuse pour le pays que pour les travailleurs souhaitant vivre à l’étranger.
Un rêve qui se réalise pour beaucoup de personnes parties au Québec, à un détail près, celui des résidences permanentes que les travailleurs étrangers demandent. Environ 90 000 demandes doivent être traitées dans une lenteur décourageante. Les travailleurs étrangers présélectionnés par Québec n’attendront pas moins de deux ans en moyenne avant de recevoir la résidence permanente ils se retrouvent donc obligés de déposer leurs candidatures ailleurs au Canada.
Les travailleurs francophones partent à contrecœur vers le Canada anglophone qui leur présente la chance et la garantie de la stabilité. Au lieu de vivre dans l’inquiétude permanente lorsqu’on ne possède qu’un permis de travail notamment si on y est installé avec la famille.
Flore Bouchon, attachée de presse de la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration du Québec, Nadine Girault a précisé à ce sujet « Le Québec n’a pas besoin d’un programme accéléré du gouvernement fédéral, mais plutôt que ce dernier agisse efficacement dans les programmes déjà existants ».
Aucun programme accéléré ne sera mis en place pour résoudre ce problème qui pousse de plus en plus de travailleurs à quitter le Québec, cela pourrait replonger la région à la pénurie d’effectif.
Le Canada fait appel aux algériens
En effet, le Canada fait partie des pays qui ont eu recours à des travailleurs de l’étranger afin de face faire à la pénurie d’effectif notamment dans le domaine de la santé après la crise sanitaire. Raison pour laquelle la mission de recrutement de 4000 travailleurs de plusieurs secteurs a été lancée à l’étranger où le Maghreb et les algériens étaient concernés.
Pour ces quelques 4000 travailleurs, pas de projet d’immigration particulier. Ils seront recrutés par l’entremise du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) et auront un contrat de travail fermé, lié à leur employeur pendant deux à trois ans. Si toutefois ils veulent s’installer au Québec ils peuvent demander une résidence permanente, sachant que cette dernière ne se fait qu’après 24 mois en moyenne.