Les appels à la libération des détenus d’opinion ne cessent de se multiplier, notamment de la part des personnalités politiques. Le secrétaire général par intérim de l’organisation des Moudjahidine Mohand Ouamar Benelhadj a lancé un appel au président de la République dans ce sens.
Dans une vidéo publiée sur le site de l’Organisation, son secrétaire général par intérim a lancé un appel au chef de l’État pour la libération des détenus d’opinion à l’occasion de la fête de l’indépendance.
« Nous sommes sur le point d’entrer dans l’Algérie nouvelle, avec un nouveau parlement et un nouveau gouvernement … et à l’approche de la fête de l’indépendance et de la jeunesse coïncidant avec le 5 juillet, je lance un appel au président de la République pour qu’il gracie les détenus d’opinion », a-t-il déclaré.
L’intervenant cite, dans ce sens, des détenus parmi même les moudjahidine « qui devront dépasser les 80 ans qui ne sont pas faits pour la prison », d’autant que « je ne pense pas que quelqu’un parmi eux ait tué ou commis un crime », a ajouté le secrétaire de l’ONM.
L’arrestation de Ait Hamouda « est inacceptable »
Dans son appel, le moudjahid a également cité le cas de Nordine Ait Hamouda qui est actuellement sous mandat de dépôt pour des déclarations sur des personnages historiques. « Je lui demande aussi (au président NDLR) de gracier le fil de Amirouche Ait Hamouda ». « Il a peut-être proféré des propos dont il n’a pas le droit de dire, mais je lui demande de le gracier », a encore affirmé l’intervenant.
D’ailleurs, il a affirmé à ce propos dans un entretien accordé au quotidien Liberté, que les propos de Nordine Ait Hamouda sont, certes regrettables, inutiles et injustifiés, mais en revanche, son « l’emprisonner me paraît un non-sens. C’est inacceptable ! Je condamne cette arrestation », indiqué.
Toujours dans le même sillage, Mohand Ouamar Benelhadj a fait savoir qu’il a même formulé une demande d’audience auprès de la Présidence de la République afin de rencontrer Tebboune. Or, son organisation n’a pas encore reçu de réponse.