Le comité national pour la défense des détenus (CNLD) a reçu les avocats membres du collectif de la défense des détenus d’opinion, informe un communiqué de l’organe. Lors de cette réunion les avocats des détenus ont exposé un rapport détaillé sur la situation de leur incarcération et l’avancement de la procédure judiciaire.
Le collectifs de défense a dénoncé dans leur rapport les conditions de détentions au niveau de la prison d’El Harrach les quelles selon eux, relèvent « d’une d’une époque » qu’ils « croyait à jamais révolue. » Et d’ajouter que « dans cet établissement, la dignité d’un détenu est une notion étrange ».
Les avocats dénonce également le traitement réservé à la détenue Samira Messouci, qui « subit une pression morale indigne de cette institution. Pour pouvoir se soigner à l’infirmerie, on lui impose de porter un «hijab» sous prétexte que l’infirmier qui doit l’examiner est de sexe masculin. »
Selon la même source l’acharnement de l’administration pénitentiaire « va jusqu’à lui interdire le port de la robe kabyle et le foulard «amendil» qui va avec, qu’elle avait choisi elle-même devant la condition insistante de cette administration de vouloir lui imposer de porter le hijab le jour de son jugement au tribunal de Sidi M’hammed, portant ainsi atteinte, une fois de plus, à sa conviction et liberté de choix. »
Le comité national pour la libération des détenus condamne le traitement réservé aux détenus et réitère l’exigence de leur libération immédiate et inconditionnelle.