Les réfugiées syriennes partout ne cessent de se plaindre d’être de plus en plus exposées au harcèlement sexuel en raison de leur statuts de réfugiées, qui est généralement associé à la précarité économique.
Certaines réfugiées syriennes expliquent, selon des témoignages, cette stigmatisation et cet harcèlement rendaient leurs maris surprotecteurs, ce qui limite leur mobilité. Parfois, les tensions familiales qui s’ensuivent semblent entraîner des violences domestiques.
Des réfugiées syriennes se plaignent aussi de la façon dont les gens les bombardent sans cesse de propositions de mariage ou de demandes en vue d’arranger des mariages avec de jeunes réfugiées parfois âgées à peine de 14 ans.
D’autres ont notamment lancé à travers Echorouk leur cri de détresse contre les harcèlements de quelques responsables auprès des centres d’aceuil, appelant les autorités concernées à les protéger des griffes de ces monstres humains.
Pour sa art la présidente du croissant rouge, Saida Benhabiless a affirmé que son département n’est pas responsable de ce genre de pratiques et sortent de leurs prérogatives, leurs demandant de faire un rapport détaillé si l’agresseur est un responsable auprès d’un centre d’accueil.
«Le problème des réfugiés en Algérie est soigneusement pris en charge par l’Etat et des solutions sont imminentes», a-elle annoncé.