Fouad Boustouane est un jeune Algérien qui est né et qui a fait ses études à Annaba, dans l’université de Badji Mokhtar. Ce génie algérien a été élu meilleur directeur exécutif de recherches, dans le domaine de l’intelligence artificielle, aux USA, parmi 500 candidats.
C’est à sa passion et son amour pour la science que Fouad Boustoune doit sa réussite fulgurante en si peu de temps, après avoir rejoint les USA. Âgé seulement de 33 ans, ce génie algérien est passé d’un simple étudiant dans l’université de Annaba, qui ne possédait même pas un PC portable, à un imminent directeur exécutif aux États-Unis d’Amérique.
Un chercheur distingué
Fouad Boustouane est titulaire d’une dizaine de brevets d’invention, et il a également publié 40 articles de recherches dans de notables magazines scientifiques internationaux. L’ambassade des États-Unis d’Amérique en Algérie avait même consacré une publication au génie Algérien, le qualifiant d’exemple à suivre.
La carrière du génie algérien a commencé au sein de l’université de Annaba, ou il avait entamé des études en mathématique et informatique. Fouad Boustouane indique qu’il avait préféré continuer ses études en Algérie dans un premier temps, malgré qu’il ne possédait même pas un ordinateur portable qui lui permettrait de développer des algorithmes.
Le jeune chercheur se souvient de son père qui est parti travailler pendant 3 mois en dehors de la wilaya de Annaba, dans le but d’offrir à son fils un ordinateur portable, ce qui avait permis à Fouad de continuer son Master, et de décrocher une bourse pour continuer ses études dans un centre européen de recherche spatiale.
Retour au pays
Après quelque temps passés au sein du centre européen, et à cause d’un problème administratif concernant ses documents, qui avait eu lieu au sein de l’université de Annaba, Fouad Boustouane avait été contraint de revenir au pays.
Le jeune chercheur confie que c’était « l’étape la plus difficile de sa vie, et qu’il n’avait même pas l’argent nécessaire pour acheter son billet de retour, ni un endroit ou se loger en Europe ». C’est grâce à l’aide de quelques Algériens, et du consulat d’Algérie à Bordeaux, que Fouad avait pu enfin retourner chez lui.
À son retour, Fouad a présenté sa thèse de doctorat à l’université de Annaba. Malgré quelques soucis de bureaucratie qu’il avait rencontrés, le génie a choisi de rester auprès de son père qui est tombé malade, alors qu’il avait reçu « plusieurs occasions de voyager en Europe« .
Une nouvelle carrière aux USA
Fouad pendant sa première expérience en Europe avait pu participer à un colloque sur l’intelligence artificielle à Barcelone, ou il avait fait la connaissance d’un professeur de l’université de Barclays en Californie. Ce dernier avait détecté le potentiel du jeune Algérien, et l’avait invité à venir continuer ses travaux de recherches aux USA.
« C’est mon père et mes amis qui m’ont payé le billet de retour« , confie le génie algérien qui a accepté l’invitation du professeur américain. Il a quitté l’Algérie en mars 2015, pour partir aux USA, ou il avait pu décrocher une opportunité de travail au sein d’un centre de recherches dans le domaine de l’intelligence artificielle.
Fouad avait rejoint le centre de recherche en qualité de chercheur, un an après il a été promu pour devenir directeur, puis directeur exécutif au bout de trois années de travail. Fouad Boustouane compte utiliser l’intelligence artificielle pour aider les patients atteints de cancer et de SIDA, il songe également à créer un environnement propice à la recherche scientifique dans son pays qu’il n’a jamais pu oublier, l’Algérie.