Appelé « El Corredor », le couloir qui relie les cotes Algériennes à la péninsule ibérique est la deuxième route la plus fréquentée par les Harragas, après celle des Iles Canaries. C’est cette même route qui a vu le drame se produire. Deux mères Algériennes, accompagnées de leurs deux filles sont mortes noyées au large de la méditerranée, dans les eaux espagnoles.
Il s’agit de l’embarcation de fortune qui a quitté une plage à Mostaganem dans la nuit du samedi à dimanche derniers. Alors que l’embarcation avait mis le cap sur les côtes espagnoles, et en s’approchant du de l’Eldorado rêvé, une violente tempête va éclater, renversant alors le bateau de fortune.
Une fin Tragique
Une quinzaine de personnes se trouvaient à bord du « Boti ». Seules trois d’entre elles ont pu survivre au drame. Parmi les victimes, deux femmes Algériennes, qui étaient accompagnées par leurs deux petites filles âgées de 6 et 10 ans, comme cela a été rapporté par nos confrères du quotidien Le Soir d’Algérie.
La presse Espagnole rapporte le décor du drame. La tempête aurait frappé la petite embarcation à cinq ou sept kilomètres de la côte. Les deux femmes Algériennes, leurs deux fillettes, ainsi que les autres disparus en mer, étaient si proches… mais une fin tragique les attendait.
Alertés par les trois rescapés du drame, des opérations de sauvetages ont été aussitôt lancées par la marine espagnole près de Murcia, au sud-est de la péninsule Ibérique. Deux corps ont été retrouvés, tant dis que 9 autres sont portés disparus en mer.
Un des rescapés du drame a confié à un journal Espagnol qu’une des deux femmes Algériennes s’était accrochée, elle et sa fille, a un bidon d’essence pour ne pas se noyer. L’essence a fini par prendre feu. Les familles des deux femmes mortes noyées et des deux fillettes ont été contactées par Le Soir d’Algérie. Selon la même source, elles souhaitent de l’aide pour rapatrier les dépouilles au pays.
