Dans le monde d’aujourd’hui, l’heure est au développement durable et l’Algérie n’est pas en reste. Avec des réformes visant à démocratiser l’exploitation des énergies renouvelables, le gouvernement algérien encourage ouvertement les innovations dans ce domaine.
Ainsi, des start-up et des PME fleurissent un peu partout dans le pays, proposant des projets technologiques en rapport aux énergies « propres ». C’est le cas notamment de deux jeunes algériens qui se sont associés pour créer le tout premier banc public intelligent d’Algérie.
Le Digibanc est un siège où les passants peuvent se reposer tout en rechargeant leurs appareils électroniques grâce à un système de panneaux solaires photovoltaïques.
Un banc public qui recharge les téléphones : le pari ambitieux de deux Algériens
Le concept du Digibanc est le fruit des efforts de deux jeunes cadres algériens : l’architecte Ahlem Fenane et son collaborateur ingénieur en énergies renouvelables. Dans une interview accordée à Jow+, Ahlem révèle s’être occupée de l’aspect design, laissant le côté technique à son partenaire.
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Le duo a créé un banc public au design moderne équipé de panneaux solaires sur une grande partie de sa surface. Ces panneaux alimentent des batteries de stockage intégrées, qui, à leur tour, fournissent l’énergie nécessaire pour recharger téléphones, ordinateurs et autres appareils électroniques.
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Le Digibanc est également doté d’écrans d’affichage latéraux alimentés par l’énergie des panneaux photovoltaïques. Ces écrans pourront servir d’espaces publicitaires pour des enseignes. Si le concept vient d’ailleurs, la conception et la fabrication sont, quant à elles, bien algériennes. Les matériaux sont 100 % d’origine locale, fait savoir Ahlem.
Quel avenir pour le Digibanc en Algérie ?
L’équipe a révélé le prototype du Digibanc pour la première fois lors d’une biennale organisée par l’Institut français. L’occasion, rapporte-t-elle, d’apporter les ultimes retouches avant de passer aux tests sur terrain. Alger sera la première wilaya à bénéficier du banc intelligent. Les hôpitaux et les espaces publics, notamment les Sablettes, se trouvent dans la ligne de mire des deux concepteurs.
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La jeune architecte termine en manifestant son intérêt pour des partenariats avec les autorités locales dans la perspective de développer le projet sur une plus grande envergure. Ainsi, si le premier test se révèle concluant, Oran sera la prochaine wilaya sur la liste. Les deux concepteurs envisagent également l’installation de Digibancs dans le sud, où l’énergie solaire est fortement exploitable.