Deux semaines après le drame de Rouiba, les parents encore réticents à vacciner leurs bébés “Il n’y a aucun risque”, insiste le ministère de la Santé

Deux semaines après le drame de Rouiba, les parents encore réticents à vacciner leurs bébés “Il n’y a aucun risque”, insiste le ministère de la Santé

Le décès de deux nourrissons, à la mi-juillet dans une clinique privée à Rouiba (est de la capitale) après avoir reçu les vaccins de trois et quatre mois, continue de susciter de grosses inquiétudes chez les parents dont les bébés arrivent à cette étape du programme national de vaccination. Contacté pour connaître les développements de cette affaire, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, par la voix d’un responsable de la communication, a assuré que les éléments préliminaires de l’enquête mettent a priori hors cause les vaccins. Il a été décidé, néanmoins aussitôt après le tragique événement, de mettre en quarantaine, à titre conservatoire et temporaire, le vaccin pentavalent et le vaccin anti-pneumococcique conjugué, jusqu’aux conclusions définitives de l’enquête. Cette mesure ne concerne que deux lots des deux vaccins susmentionnés, à savoir le lot n°220103915A pour le pentavalent et le lot n°M50522 pour l’anti-pneumococcique).

“La vaccination se poursuit normalement avec ces deux vaccins à partir des autres lots disponibles. Donc, aucune inquiétude à se faire, d’autant que les experts interrogés affirment que, hormis les deux décès enregistrés à Rouiba, des dizaines de milliers de nourrissons ont reçu ces deux vaccins depuis leur introduction et n’ont présenté aucune réaction indésirable”, affirme notre interlocuteur. La tutelle, pour lever toute suspicion sur la vaccination, ne cesse d’intervenir dans les médias pour rassurer davantage les populations concernées.