Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a pris un certain nombre de décisions et a décidé d’un certain nombre de procédures, dans le but d’organiser et de développer la filière du lait et des viandes rouges. Et ce lors d’une réunion présidée par le ministre du secteur, Mohamed Abdelhafid Henni avec 22 opérateurs économiques en matière d’importation de vaches gestantes destinées à l’élevage.
Selon le communiqué rendu public par le ministère, la rencontre s’inscrit dans le cadre du plan d’action du gouvernement et de la feuille de route de la filière, qui vise à augmenter la production de lait frais et à donner une nouvelle dynamique à la production locale de viande rouge. Il s’agit d’un programme important et à long terme qui vise à réduire les importations de lait en poudre et à augmenter la production nationale de viande rouge.
D’après la même source, un certain nombre de décisions ont été prises compte tenu du chevauchement de la division, qui affecte simultanément la production de viande et de lait, puisqu’il a été décidé de créer un conseil professionnel paritaire de l’élevage bovin au cours du premier trimestre de année 2023, contrairement au conseil professionnel paritaire des viandes rouges, ainsi que la définition obligatoire de Tous les troupeaux importés à compter du 02 janvier 2023, avec le soutien du Centre National d’Insémination Artificielle et d’Amélioration Génétique « CNIAAG » et de la Office National Professionnel du Lait « ONIL », qui assurera le développement d’un système de traçabilité et de numérisation de toutes les vaches destinées à la reproduction.
Rappel sur le dispositif de règles sanitaires
Il a également été décidé d’assurer la stabilité des prix des fourrages, notamment en ce qui concerne le son, dont le prix maximum était déterminé en fonction du blé « tendre et dur » subventionné, ainsi qu’une révision directe des cahier des charges visant à simplifier les démarches administratives en mettant l’accent sur le contrôle sanitaire, où il a été rappelé à l’unanimité la rigueur du dispositif de contrôle sanitaire en vigueur au niveau des frontières et de tous les points de passage, puisqu’il n’est en aucun cas possible d’entrer dans n’importe quel animal malade au niveau des centres d’isolement gérés par les services vétérinaires.
En cas de constatation de blessures, toutes les mesures d’organisation sont prises pour protéger le cheptel national des animaux, et toute déclaration contraire à cet égard reste infondée et ne coûte qu’à son propriétaire.
Selon le communiqué du ministère, les participants ont unanimement apprécié l’importance des mesures prises, compte tenu de leur rôle efficace dans le développement des filières du lait et des viandes rouges. Il a également été convenu de tenir une autre réunion au cours du mois de janvier 2023 pour incarner et suivre toutes les décisions et procédures convenues.