Développement : le PM dénonce « les classements internationaux »

Développement : le PM dénonce « les classements internationaux »

Le premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a dénoncé aujourd’hui, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Conseil National de la Statistique, « les classements internationaux » qui placent selon lui l’Algérie dans des positions qui ne reflètent pas « le niveau réel de développement auquel le pays est parvenu ».

La déclaration du premier ministre coïncide donc avec l’inauguration du Centre National des Statistiques, censé, toujours selon haut responsable, doter le pays de ses propres bases de données. En effet, Benabderrahmane a indiqué que « le succès de toute réforme dépend de la qualité du système des statistiques ».

Le premier ministre a notamment déclaré durant son discours d’inauguration du Centre National de Statistiques que « les classements internationaux placent souvent l’Algérie dans des positions qui ne reflètent pas le niveau du développement du pays ». Un problème que le nouveau CNS est chargé de régler.

Statistiques : le CNS pour y voir plus clair

Toujours selon Aimene Benabderrahmane, l‘inauguration du conseil a de nombreuses « connotations symboliques ». Il confirme « l’attention que l’État algérien porte au système national de statistique », ajoute-t-il. Le premier ministre n’a pas également manqué de d’assurer que « la vision du président de la république est une vision complète qui touche à tous les secteurs ».

« En l’absence d’un système d’information crédible et efficace, indique Bennabderrahmane, les politiques publiques et économiques ne peuvent être évaluées et leurs résultats ne peuvent être jugés ». C’est pour cette raison, poursuit-il, que ces politiques doivent s’adosser sur « une base de données qui reflète la réalité du terrain sous tous ses aspects ».

Pour conclure, le premier homme au gouvernement déclare qu’il est « inadmissible de constater des contradictions entre les chiffres des entreprises et ceux des administrations publiques ». Profitant de cette occasion, Le premier ministre souligne que « le processus de recensement ne peut pas être mené avec un texte qui date de 1994″. « Cela nécessite une révision des textes juridiques », estime le haut responsable.