Développement social de l’Afrique : des investissements nécessaires

Développement social de l’Afrique : des investissements nécessaires

La 2e session du Comité technique spécialisé sur le développement social, le travail et l’emploi (CTS-DSTE 2) de l’Union africaine examine la problématique des investissements nécessaires, pour une «exploitation fructueuse» du dividende démographique, avec l’inclusion des groupes vulnérables du continent.

A travers la problématique de l’exploitation du dividende démographique, cette réunion se penche sur l’optimisation de l’utilisation «de la main-d’œuvre en vue d’améliorer la sécurité sociale, d’éliminer la pauvreté, de remédier aux inégalités et de réaliser le développement inclusif.  «Le dividende démographique offre une base stratégique de sorte à accorder   une attention particulière et la priorité aux investissements dans les   personnes en général et la jeunesse en particulier» pour réaliser le développement durable, la croissance économique inclusive et édifier «une Afrique intégrée, prospère et en paix, conduite par ses propres citoyens et représentant une force   dynamique dans l’arène internationale. Les participants examinent aussi plusieurs thèmes relatifs au   développement social, notamment ceux liés à l’avenir du travail en Afrique, particulièrement l’emploi des jeunes, à la protection sociale des personnes vulnérables, notamment les handicapés et les personnes âgées et à l’inclusion du marché du travail et la sécurité sociale afin d’adopter une série de propositions. La jeunesse africaine (15-24 ans) constitue environ   37% de la population d’âge actif mais représente plus de 60% des sans emploi en Afrique et pour remédier à ces taux élevés de chômage des jeunes et à l’inadéquation des diplômes en Afrique, il est nécessaire d’augmenter l’offre d’emploi en offrant des possibilités en particulier à la jeunesse. Concernant les personnes âgées qui sont  quelque 65 millions (60 ans et   plus) en Afrique et qui vont atteindre 220 millions vers 2050, la réunion se penchera sur le processus   d’accélération de l’entrée en vigueur du protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits des personnes âgées en Afrique adopté en 2016. Ils examineront aussi la nature et les types d’investissements   susceptibles de produire les résultats escomptés quant à la prestation et à l’accès aux soins de santé à long terme au profit de cette population. S’agissant des personnes handicapées, la même source a fait savoir que cette catégorie dont le nombre s’élève à plus de 100 millions vit des inégalités économiques et sociales par rapport aux personnes ne souffrant d’aucune infirmité, soulignant que «des décisions seront prises quant aux   types d’investissement capables de produire les meilleurs résultats dans ce volet».

La réunion d’Alger  étudie la mise en œuvre du plan d’action   sur la position africaine commune sur l’élimination du mariage d’enfants, qui «constitue une pratique néfaste et une violation des droits des enfants, produisant des effets dévastateurs et à long terme (aux plans sanitaire, éducatif, psychologique, émotionnel, mental…) sur la vie et l’avenir des filles». (APS)