Vingt-cinq ans ont passé depuis le crime odieux commis à l’encontre de Aicha DJELLID, 37 ans, militante progressiste. La victime a été attaquée chez elle à Chlef par une douzaine de terroristes le 28 juillet 1994. Devant le fait accompli Aciha ne pense qu’à une chose : ses enfants, elle a demandé aux terroristes de ne pas être égorgée devant ses enfants, mais en vain.
Le témoignage de l’une de ses filles a été récolté par l’association Ajouad Algérie mémoires : « maman a demandé aux tueurs qu’on ne l’égorge pas devant nous. On leur a embrassé les pieds pour qu’ils épargnent maman. […] Avant qu’il ne lui tranche la gorge, elle a crié difficilement, une dernière fois : faites sortir mes filles ! Ne faites pas ça devant elles ! Soudain, le sang a giclé de tous côtés. L’homme atroce nous a fixées une dernière fois avant de laisser le corps raide tomber comme une pierre. ses enfants, elle a demandé aux terroristes de ne pas être égorgée devant ses enfants, mais en vain. Je l’ai ramassée, embrassée et suis retournée à la maison. J’étais, tout comme ma petite sœur, convaincue que ma mère allait retrouver la vie une fois la tête remise à sa place. On lui a parlé toute la nuit pour qu’elle revienne, mais en vain. »
M.A.Y