Le directeur général de la Sûreté nationale a opéré un mouvement partiel, après accord du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Ce mouvement concerne plusieurs directions centrales de la police et de la sûreté des wilayas.
Un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), datant d’aujourd’hui dimanche 24 juillet 2022, précise que le mouvement comprend la nomination et la cessation de fonctions de 5 directeurs centraux et 17 chefs de sûreté de wilaya. Il est à noter que pour la première fois dans l’histoire de la police algérienne, une femme a été nominée à la tête de la sûreté d’une wilaya.
La liste des 5 directeurs centraux nommés
Ce mouvement partiel concerne l’ancien chef de la sûreté de la wilaya de Béjaïa, l’inspecteur général de la police, Badoui Ali, nommé en qualité de directeur de la police des frontières.
Mais aussi, l’ancien chef de la sécurité de la wilaya de Médéa, Alali Abdelhakim, qui a été nommé directeur de l’administration publique. Et la nomination de l’ancien chef de la sûreté de la wilaya de Sétif, l’inspecteur de police, Mourad Zenati, au poste de directeur de la police judiciaire. Il a succédé à l’observateur de police, Shaqour Muhammad, qui a été convoqué pour d’autres tâches.
L’ancienne directrice de l’Hôpital central de la sûreté nationale, la commissaire de police Madi Salma, a été nommée, pour la première fois, en tant que femme, par décret présidentiel, au poste de directrice des activités sanitaires, sociales et sportives.
a également nommé l’ancien inspecteur régional de la police de l’Ouest, le commissaire de police Bouslah Yahia, au poste de directeur des ressources humaines.
Enfin, l’ancien directeur des études chargé du secrétariat général de la direction générale de la sûreté nationale, Fayçal Hassani, a été nommé directeur de la formation.