Sollicité parmi 22 autres personnes pour répondre à «l’appel de la patrie», le général à la retraite Rachid Benyelles à exprimé son refus de se joindre au panel des personnalités pour mener le dialogue et la médiation nationale. « Les millions d’Algériens qui manifestent depuis le 22 février exigent un changement radical du système et l’instauration d’un Etat de droit en passant préalablement par une période de transition conduite par des hommes et des femmes n’ayant pas appartenu au régime profondément corrompu des vingt dernières années », a-t-il souligné dans un communiqué rapporté par plusieurs médias.
Selon le général à la retraite le panel du dialogue est une création « occulte du pouvoir » et naturellement « rejetée par les Algériens »,
Rachid Benyelles considère que la seule solution pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le pays est «un dialogue direct, franc et honnête, entre les détenteurs véritables du pouvoir et des figures représentatives du mouvement citoyen. »
M.A.Y