Les préoccupations de la diaspora algérienne se multiplient ces derniers temps par rapport à la cherté des billets, au nombre des vols et aux conditions de voyage. Une catégorie qui a beaucoup souffert pendant la longue fermeture des frontières à cause de la crise sanitaire du Covid-19.
Lors de la Conférence des chefs de missions diplomatiques et consulaires algériennes, le Premier ministre, ministre des Finances, Aimene Benabderrahmane, a soulevé ces préoccupations en s’exprimant sur des sujets relatifs à la diaspora.
D’abord, au sujet des visas, le Premier ministre a souligné que les procédures d’obtention de visa pour l’Algérie sont les plus difficiles au monde, un détail assez décourageant pour les potentiels investisseurs. Raison pour laquelle le ministre a tenu à rappeler la nécessité de faciliter et alléger ces procédures afin d’encourager, d’inciter et de créer des opportunités d’investissements pour les étrangers en Algérie.
L’incontournable sujet des billets d’avion
Le ministre a évoqué dans le même sillage, la cherté des prix des billets d’avion suite à l’indignation et l’insatisfaction de la communauté algérienne en France, rapporté par l’Ambassadeur d’Algérie à Paris Antar Daoud. Le diplomate algérien dénonce les prix exorbitants des billets d’avion ; 3000 euros pour 15 jours en Algérie, rappelant que plus de deux millions d’algériens sont en France.
A cet effet, une commission d’enquête a été créée afin de déceler les raisons derrière cette cherté, suite à laquelle les mesures nécessaires seront prises par le gouvernement. Il convient de noter que le Premier ministre qualifie cette cherté de moyen indirecte de couper le lien entre la communauté algérienne à l’étranger et leur pays.