Connue pour ses propos haineux, l’ex-députée et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naima Salhi se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une polémique, en tenant de nouveau des propos haineux. Cette fois, c’est au niveau d’un tribunal de la République de Chéraga, qu’elle a qualifié des avocats de « Zouaves ».
En effet, après plusieurs reports le procès de Naima Salhi, s’est ouvert hier, le mercredi 2 novembre 2022, au tribunal de Chéraga à Alger, dans lequel elle est poursuivie pour le chef d’inculpation d’« incitation à la haine », suite à une plainte de Mourad Amiri, ancien fonctionnaire au ministère de l’intérieur.
Faisant suite à la plaidoirie des avocats de la partie civile réclamant la requalification des faits, qui considèrent, que les actes pour lesquels Naima Salhi est poursuivie relèvent plutôt de la criminelle et non pas d’un délit, cette dernière n’a pas hésité à qualifier les avocats de la partie civile de « Zouaves ». En contre partie, ces mêmes avocats de la partie civile, ont tout de suite déposé plainte, contre l’ancienne députée de la wilaya de Boumerdès.
Quel réquisitoire pour Naima Salhi lors de son dernier procès ?
Le 5 octobre dernier, le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Chéraga à Alger avait requis une peine de 2 ans de prison et une amende de 50 000 dinars d’amende contre Naima Salhi, l’ancienne parlementaire et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation.
Son procès faisait suite à une plainte déposée contre elle en 2019 par certains avocats de la wilaya de Tizi Ouzou mais aussi militants politiques. Naima Salhi fait face aux accusations d’incitation à la haine et de racisme, contre la région de la Kabylie.
Après que Naima Salhi ait comparu devant le tribunal, elle a nié les accusations portées contre elle, en affirmant pour sa défense « Je suis une femme politique qui a défendu la sécurité de la patrie. » Rajoutant que les personnes qui l’accusent ont des tendances au mouvement terroriste le « Mak ».
De plus, Naima Salhi ajoute qu’elle disposait de toutes les preuves suffisantes concernant ses déclarations. Et qu’elle a en sa possession des publications qui prouvent qu’ils ont soutenu Ferhat Mehenni, le chef du mouvement terroriste Mak. Elle a également ajouté qu’ils avaient supprimé ces publications.