Le pays de la feuille d’érable a toujours été ouvert à l’immigration. Plusieurs programmes sont mis en place pour les étudiants mais aussi pour les travailleurs étrangers. Ces derniers ont vu des opportunités exceptionnelles notamment après la crise du manque d’effectif suite au Covid-19.
En effet, cette année plus que jamais, le Canada ouvre ses portes aux étrangers dans un cadre professionnel ou même pour les étudiants souhaitant s’y installer et poursuivre leurs études, et ce, pour toutes les provinces canadiennes. Cependant, un constat s’est dessiné, celui de l’omniprésence des étudiants étrangers anglophones.
Suite à quoi, le ministre fédéral de l’Immigration, Sean Fraser, s’est montré favorable à l’idée d’augmenter la proportion d’étudiants de l’Afrique francophone acceptés au Québec et dans le reste du pays. « Au cours des deux dernières semaines, j’ai pris conscience de cette question et c’est quelque chose que je veux personnellement examiner, car je ne veux pas seulement me concentrer sur la discrimination potentielle, mais aussi sur l’opportunité que cela représente d’attirer plus d’étudiants internationaux francophones au Canada » a expliqué le ministre canadien.
Un refus « francophone »
Les étudiants francophones voient leurs dossiers refusés, en l’occurrence, Ottawa seulement a refusé 35 642 candidats des principaux pays francophones du Maghreb dont l’Algérie et de l’Afrique de l’Ouest qui ont postulé pour partir au Canada entre janvier 2020 et septembre 2021. A cet effet, le ministre canadien a dénoncé une « discrimination » présente dans la fonction publique fédérale du pays.
Il n’a pas manqué de rassurer les étudiants francophones intéressés, notamment suite à un dialogue avec les autorités concernées, une bonne nouvelle pour les étudiants algériens qui rêvent d’y aller.