Selon l’Algérienne presse service, la justice algérienne a pris la décision de dissoudre la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) en raison de la vacance de ses dirigeants, installés à l’étranger, citant une source proche du dossier.
L’APS qui cite « des sources très dignes de foi », affirmé que la journaliste algérienne Layla Haddad, a indiqué dans une publication que « la LADDH a été dissoute sur décision de la Justice », en raison de « la vacance de ses dirigeants ».
D’après cette même source, les dirigeants la LADDH « sont allés s’installer en Belgique et en France », précisant qu’il s’agit de « Salah Debbouze, demandeur d’asile à Bruxelles ainsi que Said Salhi et Aissa Rahmoune demandeurs d’asile en France ».
Rappelant égalment que la Ligue « n’a jamais été agréée », ajoutant que la LADDH avait été citée dans l’étude de l’expert et analyste Ahmed Bensaada « comme une des associations algériennes ayant reçu des financements », d’organismes dépendant directement de services étrangers.
Elle a en outre noté que « l’opacité de la gestion financière de la désormais ex-Ligue, par son premier président Mustapha Bouchachi, fut très énigmatique ».
La LADDH réagit à cette décision
En réaction à cela la LADDH a accusé via un post sur sa page Facebook, l’APS d’intoxication et de désinformation, en tentant aussi de justifier l’arbitraire de cette décision.
Dans ce même post, signé Said Salhi, qui est le vice-président précise que « le ministère de l’intérieur a introduit la requête de dissolution de la LADDH le 04 mai 2022 », ajoutant que lui-même avait quitté l’Algérie le 23 juin 2023, 06 jours avant le procès, qui selon cette même source s’est déroulé en catimini, qui s’est fini avec la dissolution de la LADDH.
En outre pour ce qui de la vacance du poste de président, les présidents des deux ailes, qui sont Me Zehouane et Me Benisaad, cette même source affirme qu’ils se trouvent en Algérie.
Enfin, ce même post signé par le vice-président de la LADDH, affirme que cette dernière a été « dissoute pour son travail en faveur du respect des droits humains, ce qui est reproché réellement à la LADDH a été clairement énumérés dans le jugement au terme d’un procès clandestin et inéquitable. »