Diversifier les offres de formation pour une université ouverte sur son environnement

Diversifier les offres de formation pour une université ouverte sur son environnement

ALGER  – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Tahar Hadjar a mis l’accent, jeudi à Alger, sur la nécessaire diversification des offres de formation en vue de conforter l’ouverture des établissements d’enseignement supérieur sur leur environnement et faciliter l’insertion professionnelle de leurs diplômés.

« La révision de la carte de formations a pour objectif d’adapter les offres de formation, les programmes de recherche et d’innovation aux politiques du développement économique, facilitant ainsi l’insertion professionnelle des diplômés », a indiqué M. Hadjar à l’ouverture de la conférence nationale des universités, coïncidant avec la tenue des travaux du Conseil national pour l’évaluation de la recherche scientifique et le développement technologique.

Pour ce faire, la commission nationale chargée de la révision de la carte de formations a adopté « une stratégie qui mise sur une révision progressive afin de préserver le bon fonctionnement de l’établissement universitaire tout en respectant les spécificités aussi bien régionales que locales de chaque université », a expliqué le ministre.

A cette occasion, M. Hadjar a appelé les recteurs à bénéficier du programme du gouvernement visant la création de 40.000 établissements innovants permettant d’effectuer des stages dans le milieu professionnel.

Abordant la rentrée universitaire 2018-2019, M. Hadjar a relevé qu’elle avait connu « un accès plus large à certaines branches avec des moyennes revues à la baisse à l’instar de l’architecture, et le gel d’autres formations dans les deux cycles de Licence et de Master, à l’exception de quelques cas justifiées ».

Le ministre a rappelé que le secteur avait reçu cette année 255.500 nouveaux bacheliers, se félicitant, par la même occasion, du « bon déroulement » des opérations d’orientation et d’inscription qui ont permis d’accorder le premier vœu à 74% des étudiants.

Quant à la formation en Master, le ministre a précisé que l’utilisation du programme informatique « Progres » s’est limitée cette année à la réception des candidatures à travers la plateforme numérique, expliquant que le traitement et l’étude des dossiers ont eu lieu au niveau des universités concernées, lesquelles ont connu, a-t-il poursuivi, « certes quelques ambiguïtés, mais ont permis l’inscription de 204.800 étudiants répertoriés sur plus de 3730 cursus de formation.

« S’agissant du doctorat, le ministre a fait savoir que les opérations de candidature, à travers la plateforme numérique, ont été globalement « fluide », faisant état de plus de 6380 étudiants inscrits répartis sur 719 offres de formation, en sus de 3.000 autres en formation résidentielle (médecine, pharmacie, et chirurgie dentaire).

Au volet structures d’accueil, M. Hadjar a rappelé que son secteur avait réceptionné 53.200 places, sur 67.500 attendues, indiquant que les capacités d’accueil s’élevaient ainsi à 1.438.000 places pédagogiques.

Quant aux capacités d’hébergement, le secteur de l’enseignement supérieur avait réceptionné 23.344 nouveaux lits, sur 45.550 attendus, portant la capacité d’hébergement totale à 607.000 lits.